1794
25 février 1794 ‒ Un député marseillais, Francois Omer Granet, dénonce Napoléon Bonaparte à la Convention ; il lui reproche d'avoir proposé de rénover les bastilles marseillaises
(les forts Saint-Jean et Saint-Nicolas, commandant l'entrée du port de la cité phocéenne).
24 mars 1794 ‒ Le général Bonaparte reçoit le commandement de l'artillerie de l'armée d'Italie.
5 avril 1794 ‒ Le frère cadet de Maximilien Robespierre, Augustin, représentant en mission à l'armée d'Italie, écrit à son aîné pour faire l'éloge du citoyen Buonaparte, général d'un mérite transcendant
.
21 mai 1794 ‒ Le plan de la campagne d'Italie, qui sera signé par Augustin Robespierre et ses collègues Jean-François Ricord et François Laporte, est rédigé à Colmars (Basses-Alpes) par Bonaparte.
27 juillet 1794 ‒ Arrestation des frères Robespierre, qui sont exécutés le lendemain.
6 août 1794 ‒ Napoléon Bonaparte est suspendu de ses fonctions et arrêté ; il est inculpé de complicité avec les frères Robespierre, mis hors la loi dix jours plus tôt ; on l'enferme au Fort-Carré d'Antibes (ou dans une maison voisine).
20 août 1794 ‒ Napoléon retrouve la liberté.
30 août 1794 ‒ Il est réintégré dans ses fonctions.
1795
29 mars 1795 ‒ Le général Bonaparte reçoit le commandement de l'artillerie de l'armée de l'Ouest.
21 avril 1795 ‒ A Marseille, Napoléon se fiance avec Désirée Clary, dont la soeur Julie a épousé l'année précédente Joseph Bonaparte.
13 juin 1795 ‒ Bonaparte refuse sa nomination comme général d'infanterie à cette même armée de l'Ouest.
15 juin 1795 ‒ Il obtient un congé de convalescence. Durant cette mise en disponibilité, il loge à l'hôtel de la Liberté, rue des Fossés-Montmartre (de nos jours au 11 rue d'Aboukir) .
18 août 1795 ‒ Le bureau topographique du Comité de Salut public s'attache ses services ; Bonaparte y succède à Lazare Carnot et se forme à la haute stratégie.
30 août 1795 ‒ Appuyé par un rapport élogieux de Louis-Gustave Doulcet de Pontécoulant, responsable de la Guerre au Comité, Napoléon Bonaparte propose de se rendre en Turquie pour y organiser l'armée ; aucune suite ne sera donnée à cette offre.
15 septembre 1795 ‒ Le nom de Bonaparte est rayé de la liste des généraux employés ; on lui reproche son refus de se rendre au poste qui lui a été assigné
.
5 octobre 1795 ‒ Paul-François de Barras, général en chef de l'armée de l'Intérieur depuis la veille, lui remet le commandement des forces destinées à réprimer l'insurrection des sections royalistes à Paris ; c'est Carnot qui l'a recommandé pour cette mission. Secondé par Guillaume Marie-Anne Brune et Joachim Murat, Bonaparte vient à bout des quelques 25 000 insurgés grâce à l'usage énergique qu'il fait de son artillerie ; après trois quarts d'heure de mitraille, quelques 300 royalistes sont tués, en particulier sur le parvis de l'Eglise Saint-Roch , rue Saint-Honoré, les autres ayant pris la fuite.
6 octobre 1795 ‒ A deux heures du matin, Napoléon écrit à Joseph, son frère : Tout est terminé... Comme à mon ordinaire, je ne suis nullement blessé
.
10 octobre 1795 ‒ Barras fait devant la Convention l'éloge du général Buona-Parte
; il demande et obtient que sa nomination soit confirmée.
15 octobre 1795 ‒ Napoléon Bonaparte rencontre chez Barras la maîtresse de celui-ci, Marie-Josèphe-Rose de Tascher de La Pagerie, veuve Beauharnais.
16 octobre 1795 ‒ Il est promu au grade de général de division.
26 octobre 1795 ‒ Il succède à Barras comme commandant en chef de l'armée de l'Intérieur.
3 novembre 1795 ‒ Entrée en fonction du Directoire, composé de Paul-François de Barras, Jean-François Reubell (ou Rewbell), Louis-Marie La Révellière-Lépeaux, Etienne-François Le Tourneur (ou Letourneur) et Lazare Carnot (ce dernier remplaçant Emmanuel-Joseph Siéyès, qui a refusé son élection)
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