Comte de l'Empire
Prononciation :
Avocat au parlement de Rennes ‒ où il est né le 26 mars 1747 ‒ puis de Paris (1778), ami de Jean-étienne-Marie Portalis, Félix-Julien-Jean Bigot de Préameneu est élu député à la Législative en 1791.
Sous la Révolution, ses opinions modérées l'amènent à être arrêté durant la Terreur ; il passe tout près de la guillotine...
Au début du Consulat, il rejoint la commission chargée de la rédaction du Code Civil. Le conseil d'État l'accueille en décembre 1801 et il en préside bientôt la section de Législation.
Il est élu à l'Académie française en 1803, bien que la simplicité de son style soit en opposition totale avec les goûts de l'époque.
En 1805, Napoléon 1er le charge de réorganiser la justice de la Ligurie annexée. En 1808, il succède à son ami Portalis, décédé, comme ministre des Cultes et devient comte peu après.
A son poste, qu'il conserve jusqu'à la chute de l'Empire, il participe à toutes les phases du conflit entre Napoléon Ier et le Pape Pie VII.
Lors de la seconde Restauration, toutes ses charges ‒ hormis son fauteuil d'académicien ‒ lui sont confisquées pour avoir servi Napoléon pendant les Cent-Jours.
Félix-Julien-Jean Bigot de Préameneu rend son âme à Dieu le 31 juillet 1825 à Paris et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (14ème division) .