Date et lieu
- 14 et 15 janvier 1797, aux environs de Rivoli Veronese en Vénétie (de nos jours dans la province de Vérone, en Italie).
Forces en présence
- Armée française (19 000 à 22 000 hommes selon les sources), 30 à 60 canons, sous le commandement du général Napoléon Bonaparte.
- Armée autrichienne (28 000 hommes), 90 canons, sous les ordres du baron Josef Alvinczy von Borberek.
Pertes
- Armée française : 2 200 hommes tués ou blessés, 1 000 prisonniers
- Armée autrichienne : 4 000 hommes tués ou blessés, 8 à 10 000 prisonniers, 8 canons, 11 drapeaux
Panoramique aérien du champ de bataille de Rivoli
La bataille de Rivoli reste la plus brillante des victoires françaises de la première campagne d’Italie. Elle clôt la phase des offensives autrichiennes en Italie du Nord et ouvre le chemin de Vienne [Wien] aux troupes républicaines de Napoléon Bonaparte.
Situation générale
Malgré leur défaite d’Arcole en novembre 1796, les Autrichiens sont toujours décidés, au début de l’année suivante, à consentir tous les efforts nécessaires pour délivrer la ville de Mantoue [Mantova] , assiégée depuis sept mois, et où le général Dagobert Sigmund von Wurmser s’est enfermé après la bataille de Bassano .
La cité , forte d’une garnison de près de 30 000 hommes, constitue en effet la clé de l’Italie du Nord et seule sa résistance empêche l’armée française de poursuivre son offensive vers l’Autriche, comme l’avenir le prouvera bientôt.
C’est donc sous l’aiguillon d’une impérieuse nécessité que l’Autriche parvient, en deux mois à peine, à mettre sur pied une nouvelle armée de 45 000 hommes, qu’elle confie comme la précédente au général Josef Alvinczy von Borberek.
Celui-ci divise ses forces en trois unités d’effectifs inégaux. Les deux premières, comptant 17 000 soldats en tout, sous Adam Bajalics von Bajaháza et Giovanni Provera, se dirigent respectivement, depuis la Brenta, vers Vérone [Verona] et Legnago , sur le cours inférieur de l’Adige .
Elles ont pour mission essentielle d’attirer l’attention de Bonaparte vers la plaine tandis que la troisième unité, forte de 28 000 hommes sous le commandement direct d’Alvinczy, se chargera de l’attaque principale, à Rivoli Veronese .
Une fois cette position conquise, ces trois corps convergeront vers Mantoue d’où Wurmser, prévenu de leur arrivée, sortira à leur rencontre. La réunion de toutes leurs troupes donnera aux Autrichiens une nette supériorité numérique.
En face, les Français disposent de 42 000 hommes environ, dont 7 000 reçus en renfort après Arcole. Ils sont organisés en cinq divisions :
- Celle de Barthélemy Catherine Joubert occupe pour l’heure la position de Rivoli , au nord de laquelle elle s’est avancée d’une dizaine de kilomètres jusqu’à La Corona [Madonna della Corona]
- André Masséna défend Vérone
- Charles Augereau couvre Legnago
- Jean-Mathieu Philibert Sérurier bloque Mantoue
- le général Gabriel Venance Rey stationne à Desenzano avec une division de réserve, moins nombreuse que les quatre autres.
Bonaparte lui-même se tient au centre du dispositif, prêt à intervenir au plus vite en tout point, selon le besoin.
Opérations préliminaires
L’offensive autrichienne sur Rivoli commence le 12 janvier 1797 par l’attaque des positions françaises de La Corona. Joubert, fortement retranché, résiste toute la journée puis fait retraite le lendemain sur Rivoli en apprenant qu’une colonne autrichienne est en train de le déborder sur sa gauche. Ce repli est exécuté dans l’ordre et quasiment sans pertes, aucun combat notable n’étant à signaler jusqu’en fin de journée.
Les Autrichiens, confiants dans leur supériorité numérique, se contentent de prendre lentement des dispositions qui ont pour but non seulement de vaincre les Français mais également de les envelopper et d’obtenir leur reddition.
Le 13, vers dix heures du soir, n’ayant reçu ni ordres ni renforts et constatant que les montagnes alentour sont couvertes de troupes ennemies, Joubert décide, afin d’éviter d’être écrasé ou encerclé le lendemain, de reculer encore. Il entame son mouvement lorsque lui parvient la nouvelle de l’arrivée imminente du général en chef, accompagné du plus gros de la division Masséna. L’ordre lui est également transmis de se tenir en avant (donc au nord) de Rivoli . Il l’exécute aussitôt.
Bonaparte, en effet, au vu des combats menés le 12 et le 13 en plaine, ainsi que des rapports que lui a fait parvenir Joubert, s’est maintenant convaincu que l’effort principal des Autrichiens porterait sur la position tenue par ce dernier.
Il a donc pris ses dispositions pour contenir les deux corps ennemis qui opèrent en plaine tandis qu’il concentre ses troupes pour aller à la rencontre du troisième. Il amènera ainsi avec lui près de 12 000 hommes de renfort à Joubert, ce qui portera l’effectif final des Français à une vingtaine de milliers de combattants sur le champ de bataille.
Bonaparte se présente à Rivoli vers deux heures du matin, précédant largement les troupes de Masséna, et ordonne à Joubert d’attaquer dès l’aurore, sans attendre leur arrivée.
Le terrain
Le site de Rivoli forme un plateau en demi-cercle entouré de hauteurs peu importantes mais aux pentes extérieures plutôt raides. Au nord, elles descendent dans la vallée de Caprino au fond de laquelle coule un ruisseau, le Tasso . De ce côté, divers accès existent, soit par les chemins qui, venant de La Corona ou du Monte Baldo , donnent sur Trambasore et San Marco , soit par les deux routes qui longent l’Adige .
La route de la rive droite (à l'ouest du fleuve) est confinée entre le fleuve d’une part et le monte Magnone de l’autre, et grimpe sur le plateau en direction d’Osteria par le défilé d’Incanale [Canale] . Le site de la chapelle San Marco [de nos jours un fort construit à la fin du XIXe siècle], qui domine la chaussée du haut du Monte Magnone, commande donc l’accès nord au plateau.
La voie de la rive gauche (à l'est) avance pour sa part jusqu’au-delà de Rivoli Veronese avant d’atteindre le petit fort de La Chiusa qui clôt hermétiquement le passage.
Telles qu’elles sont, ces approches interdisent d’amener avec soi cavalerie ou artillerie tant soit peu importantes, sinon par le défilé d’Incanale, dont il est très délicat de forcer les débouchés. Du côté sud, au contraire, les approvisionnements ne posent pas de difficultés, ce qui favorise en l’occurrence le défenseur.
Les dispositions autrichiennes
Alvinczy a partagé ses forces en six colonnes :
- La première, forte de 5 000 hommes commandés par le colonel Franz Joseph de Lusignan , a opéré un large mouvement tournant par la droite (l’ouest), passant par Lumini et Pesina. Elle a l’intention de se présenter du côté d’Affi , au sud-ouest de Rivoli, non loin de la route par laquelle pourraient arriver des renforts français.
- La seconde colonne, de 4 700 hommes, sous Anton Lipthay (ou Liptay) de Kisfalud, et la troisième, de 4 000, sous Samuel Köblös de Nagy-Varád, doivent attaquer le bord septentrional du plateau, respectivement à Trambasore et San Marco. Un succès de ce côté pourrait ouvrir aux Autrichiens le défilé d’Incanale.
- Les 3 400 soldats de la quatrième colonne, confiée à Joseph Ocskay von Ocskó, reçoivent pour mission d’appuyer les deux précédentes. Il leur faut donc faire demi-tour dans la vallée de l’Adige, où ils se sont déjà engagés, pour remonter jusqu’à Belluno Veronese et revenir par Ferrare [Ferrara] et La Corona.
- La cinquième colonne, sous Peter Vitus von Quasdanovitch , continue, elle, d’avancer sur la route de la rive droite de l’Adige dans l’espoir de s’ouvrir le passage à Incanale. Elle concentre par nécessité l’essentiel de la cavalerie et de l’artillerie, auxquelles l’état des chemins interdit de suivre les autres colonnes.
- La sixième enfin, sous Joseph Philipp Vukasović (Wukassovitch), emprunte la route de la rive gauche de l’Adige. Elle est chargée de s’emparer du fort de La Chiusa, de jeter un pont sur le fleuve et de surgir, tout comme Lusignan mais par l’autre aile, sur les arrières de l’ennemi.
La synchronisation de toutes ces manoeuvres, en plein hiver et dans une région de montagne, représente une gageure qui ne sera pas tenue.
Journée du 14 janvier
Premiers combats
À quatre heures du matin, Joubert passe à l’offensive. Laissant la 39e demi-brigade vers Osteria pour surveiller le défilé d’Incanale, il avance droit au nord, reprend aisément San Marco, peu garnie de troupes, puis pénètre dans la vallée de Caprino , où il se heurte au gros des Autrichiens, formé de leurs deuxième, troisième et quatrième colonnes. Ces 12 000 hommes environ affrontent plusieurs heures durant les 8 000 de la division Joubert et prennent peu à peu le dessus.
À 7 heures du matin, Liptay contre-attaque vigoureusement depuis le pied du Monte Baldo où il a d’abord été repoussé. L’aile gauche française reflue dans le plus grand désordre sur Trambasore.
Au même moment, à droite, le général Honoré Vial doit rendre San Marco à l’ennemi après un féroce affrontement. Seule la 14e demi-brigade, au centre, autour de San Giovanni, continue à tenir bon. Mais les premières unités de Quasdanovitch commencent à apparaître sur le plateau, par le défilé d’Incanale. La situation devient délicate pour les Français.
Entrée en lice de Masséna
L’arrivée de Masséna, vers dix heures du matin, change le cours des événements. Bonaparte se porte aussitôt au secours de l’aile gauche de Joubert avec les 2 000 hommes de la 32e demi-brigade, qui forme l’avant-garde des nouveaux venus. Ce renfort redresse la situation. Liptay est à nouveau repoussé jusqu’au pied du Monte Baldo.
Les deux autres demi-brigades amenées par le futur duc de Rivoli (Masséna), la 18e et la 75e, se portent, la première vers Garda pour surveiller le flanc gauche du champ de bataille, la seconde au plus près de Rivoli où elle se tient en réserve.
Pendant ce temps, les autres colonnes autrichiennes ont progressé et commencent à apparaître sur les lieux du combat. Lusignan se présente à Affi. Deux bataillons rappelés de Garda l’ont ralenti près de Costermano sans arrêter sa marche. Wukassovitch, sur la rive gauche de l’Adige, s’est installé en vue de Somano, d’où il bombarde la 39e demi-brigade qui garde le défilé d’Incanale pendant que Quasdanovitch en gravit les pentes.
Après l’évacuation de San Marco par Vial, la 39e demi-brigade est contrainte d’abandonner l’Osteria, laissant la tête de la colonne de Quasdanovitch s’avancer sur le plateau. Masséna ayant du mal à contenir Liptay à Trambasore, la situation à cet instant de la bataille peut sembler à nouveau préoccupante.
Une analyse plus poussée révèle une réalité très différente :
- Les Autrichiens de Liptay, Köblös et Ocskay sont épuisés par les combats livrés depuis l’aube
- Quasdanovitch ne dispose encore que d’une très faible troupe sur le plateau tandis que le restant de ses hommes est engagé dans la difficile ascension du défilé
- Lusignan est toujours très loin de pouvoir intervenir là où se joue le sort de la bataille. Il se trouve même en danger d’être pris à revers par l’arrivée imminente des troupes de réserve françaises, 3 000 hommes que le général Rey amène depuis Castelnovo [Castelnuovo del Garda] , au sud.
Échec de l’aile gauche autrichienne
Plus ou moins conscient de ces différents paramètres, Bonaparte garde son sang-froid dans la difficile conjoncture que ses affaires semblent traverser et les rétablit bientôt.
La 75e demi-brigade, trop éloignée de l’aile droite de Joubert pour pouvoir la secourir, est envoyée se joindre aux deux bataillons de la 18e qui viennent de harceler Lusignan. Leur mission conjointe est d’occuper les hauteurs de Tiffaro [Fiffaro] [45.57011, 10.78982], sur le bord occidental du plateau, afin de contrarier la progression de la colonne autrichienne.
Simultanément, Bonaparte jette les 600 hommes de la cavalerie de réserve de Joubert, sous les ordres de Charles Victor Emmanuel Leclerc, et la 39e demi-brigade, en formation serrée, sur la tête de colonne de Quasdanovitch. Celle-ci est rapidement repoussée et sa marche rétrograde vient porter la confusion dans l’accumulation d’hommes, de chevaux et de matériel qui encombre le défilé.
Les Français font suivre leur attaque d’une canonnade intense délivrée par la batterie de 15 pièces installée à Zoane [Zuane]. L’explosion inopinée de deux caissons d’artillerie autrichienne, au milieu de la cohue des fuyards, achève de désorganiser le corps de Quasdanovitch que les Français fusillent de surcroît copieusement depuis les hauteurs.
La déroute autrichienne dans ce secteur s’avère totale. Wukassovitch lui-même, sur la rive gauche de l’Adige, rebrousse chemin.
Défaite du centre autrichien
Une fois ce résultat acquis, l’aile droite de Joubert et sa cavalerie sont envoyées au soutien du centre où Vial a fort à faire face à Ocskay et Köblös. Mais ceux-ci, lorsqu’ils arrivent vers Mutole [Matole], et du fait même de leur progression, offrent leur flanc droit aux coups de Masséna, qui tient les hauteurs de Trambasore [45.59727, 10.80534] après en avoir repoussé Liptay.
L’apparition simultanée sur leur gauche de nouvelles masses de fantassins français et de 200 cavaliers menés par le chef d’escadron Antoine Charles Louis de Lasalle provoque un mouvement de panique dans les rangs des deux colonnes autrichiennes, qui ne peuvent opposer à leurs ennemis ni cavalerie ni artillerie. Elles lâchent pied et reculent derrière le Tasso jusqu’aux premières pentes du Monte Baldo, laissant un millier des leurs aux mains des Français.
Liptay, à la tête de la dernière colonne du centre encore opérationnelle, ne se juge alors plus en état de continuer la lutte et se retire au-delà de Caprino. Il est aux alentours de midi.
Déroute de l’aile droite autrichienne
L’aile gauche et le centre adverses défaits, Bonaparte se retourne contre Lusignan qui vient enfin de pénétrer sur le théâtre des opérations en prenant le Monte Pipolo . Ignorant ce qui s’est passé un peu plus tôt au nord du champ de bataille, la colonne autrichienne débouche donc au sud de Rivoli, trop tard pour exercer une influence quelconque sur l’issue du combat mais encore à temps pour être écrasée à son tour.
À 15 heures, elle est attaquée par les 18e et 75e demi-brigades réunies et nanties d’une batterie d’artillerie, dont l’intervention se montre décisive face à une troupe dépourvue de canons.
Pour comble d’infortune, Lusignan voit se présenter sur ses arrières le général Rey, arrivant d’Orza avec sa division. Lusignan tente d’abord de résister, avec pour seul résultat l’aggravation de ses pertes. Il fuit ensuite vers Garda mais les 1 200 soldats qui lui restent s’y heurtent à quelques compagnies françaises isolées.
Se croyant cernés, les Autrichiens mettent alors pour la plupart bas les armes et se rendent. Lusignan parvient à s’échapper par le lac de Garde avec quelques compagnons. C’est tout ce qui subsiste des 5 000 hommes confiés à son commandement par Alvinczy.
Départ de Bonaparte
À 17 heures, ne restent plus en lice que les débris de la colonne de Quasdanovitch, encore celle-ci s’est-elle retirée dans la vallée de l’Adige jusqu’à Rivalta, à dix kilomètres au nord. Bonaparte s’apprête à l’attaquer quand il apprend que Provera a passé l’Adige à Anghiari et marche sur Mantoue.
Joubert reçoit sans délai le soin de parachever la victoire. Le corps de Rey lui est laissé en renfort tandis que le général en chef repart pour la plaine avec la division Masséna.
Le soir, Bonaparte réunit ses généraux à la Ca' del Ri , à Affi [45.55278, 10.77757].
Journée du 15 janvier
Le lendemain, Alvinczy a déjà suffisamment reculé pour que le terrain gagné pendant la nuit l’autorise à espérer descendre de La Corona sur Brentino sans danger, bien qu’il lui reste à faire passer son armée par des chemins taillés en escalier sur les pentes du Monte Magnone. Il a ensuite les meilleures chances d’échapper à ses poursuivants.
Toutefois, incertain du sort de son aile droite et désireux d’en faciliter le repli tout en retenant quelques troupes françaises dans les montagnes pendant que Provera opère en plaine, Alvinczy tente un retour offensif le 15 au matin.
Du côté français, les dispositions prises par Joubert visent effectivement à déranger voire à couper la ligne de retraite de l’ennemi. Sa droite, sous Vial, se porte sur le Monte Magnone ; sa gauche, avec Veaux, et son extrême gauche, réunie à Joachim Murat qui a débarqué à Torre [Torri del Benaco] et marche sur Ferrare, gravissent les pentes du Monte Baldo.
Pendant que ces colonnes tentent de s’emparer des voies de repli des Autrichiens en les tournant, le centre français, sous Louis Baraguey d’Hilliers , se heurte de front à l’ennemi revenu sur ses pas. Le choc a lieu à San Martino :
Après une heure à peine de combat, Alvinczy, tirant les conséquences du manque flagrant de pugnacité manifesté par ses troupes, ordonne la retraite. Celle-ci tourne vite à la débandade. La crainte de se voir barrer la route par les ailes françaises pousse les soldats autrichiens à la panique. Leur marche se transforme en une fuite échevelée, ralentie par la difficulté du terrain, une sente étroite et abrupte.
Pour beaucoup d’entre eux, le cauchemar devient réalité et plus de 5 000 hommes sont capturés par les détachements français qui les ont en effet précédés au défilé de La Corona.
Ce dernier épisode constitue le dénouement d’une bataille à l’issue de laquelle les pertes autrichiennes s’élèvent à 14 000 soldats sur les 28 000 engagés, dont près de 10 000 ont déposé les armes. Les Français, pour leur part, ne comptent en tout qu’un peu plus de 3 000 tués, blessés et prisonniers.
Conséquences de la bataille
La victoire de Rivoli a un immense retentissement en Europe. Suivie le lendemain par celle de La Favorite, elle entraîne sans grand délai la chute de Mantoue (2 février). La route de Vienne s’ouvre ainsi devant l’armée française, qui l’empruntera deux mois plus tard.
Dans l’intervalle, en Italie même, le pape Pie VI, désormais privé d’alliés, n’a bientôt plus d’autre choix que de signer le traité de Tolentino. Le souverain pontife y entérine l’annexion d’Avignon et du Comtat-Venaissin par la France et cède à celle-ci les légations de Bologne, de Ferrare et de Romagne.
Carte de la bataille de Rivoli
Tableau - « Napoléon Bonaparte à la bataille de Rivoli ». Peint en 1844 par Henri-Félix-Emmanuel Philippoteaux.
La division Masséna arriva sur le champ de bataille et retourna la situation après avoir parcouru plus de cent quarante kilomètres en deux jours, dont les douze dernières heures en marche forcée. Napoléon Bonaparte écrira à ce propos, dans une lettre au Directoire, que ces soldats ont surpassé la rapidité des légions de César
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À la fin de l’année 1796 et en janvier 1797, le quartier général de Napoléon Bonaparte se trouvait au palais Forti , à Vérone.
Un monument commémorant la victoire des Français a été érigé en 1807 près du village de Rivoli Veronese [45.58100, 10.82111]. Détruit par les Autrichiens en 1814, il fut reconstruit en 1917-1918 par des « poilus » de l’Armée française d’Italie, en l’honneur de leurs aînés de 1797.
Les opérations de la Campagne d'Italie de 1796-97
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Crédit photos
Photos par Lionel A. Bouchon.Photos par Marie-Albe Grau.
Photos par Floriane Grau.
Photos par Michèle Grau-Ghelardi.
Photos par Didier Grau.
Photos par des personnes extérieures à l'association Napoléon & Empire.