Date et lieu
- 16 au 19 octobre 1813 aux environs de Leipzig, ville de Saxe (actuellement au nord-ouest du land de Saxe, en Allemagne).
Forces en présence
- Grande Armée (190 000 hommes, dont une partie sont des mercenaires saxons), sous le commandement de l'Empereur Napoléon Ier.
- Coalition prusso-austro-russo-suédoise (330 000 hommes), sous les ordres du général Gebhard Leberecht von Blücher, du prince Karl Philipp zu Schwarzenberg et de Jean-Baptiste Jules Bernadotte, prince héritier de Suède.
Pertes
- Grande Armée : autour de 38 000 morts ou blessés et 20 000 prisonniers.
- Coalition prusso-austro-russo-suédoise : environ 54 000 morts ou blessés.
Panoramique aérien du champ de bataille de Leipzig
Apogée de la Campagne de Saxe, la bataille de Leipzig, également appelée « bataille des Nations [Völkerschlacht] », représente la plus grande confrontation des guerres napoléoniennes, et la plus lourde défaite subie par Napoléon. Elle met un point final à l'hégémonie française en Allemagne.
Situation militaire générale
La bataille de Dresde a offert à Napoléon un triomphe sans lendemain. Les résultats de la poursuite se sont avérés décevants. Pire, trop fougueux ou mal appuyé par le maréchal Laurent de Gouvion-Saint-Cyr, Dominique-Joseph Vandamme s’est fait encercler à Kulm et a dû capituler avec 12 000 hommes. D’autres défaites des lieutenants de l’Empereur, concédées au cours de la même période, ont fini d’annihiler les effets de la victoire obtenue sous les murs de la capitale de la Saxe : Étienne Macdonald a été vaincu par Gebhard Leberecht von Blücher sur la Katzbach, Nicolas Oudinot par Jean-Baptiste Jules Bernadotte à Gross-Beeren.
Napoléon a toutefois entamé la campagne en se plaçant en position d’attente stratégique à Dresde. Son intention est de profiter de cette position centrale pour battre successivement ses divers adversaires. Dans les faits, il a surtout eu à secourir ses maréchaux, auxquels l’ennemi s’est attaqué préférentiellement. Il en est résulté des marches et contre-marches qui ont épuisé les soldats inexpérimentés dont il dispose. En effet, la faiblesse de la cavalerie française a rendu difficile le recueil d’informations sur les mouvements de l’ennemi. Celui-ci, à l’inverse, correctement renseigné, s’est dérobé systématiquement devant Napoléon pour réserver ses coups aux maréchaux d’Empire. Soumis à ce régime, ceux-ci ont donné des signes de démoralisation : Michel Ney, face aux reproches de Napoléon après sa défaite à Dennewitz, a demandé en vain à être éloigné de « cet enfer ».
Devant l’aggravation de sa situation, l’Empereur concentre ses forces à Leipzig. La convergence des déplacements ennemis vers cette ville ne lui a pas échappé. Il ne peut toutefois y réunir, dans le meilleur des cas, que 250 000 hommes face aux 400 000 coalisés qui en approchent. Cependant, confiant dans la victoire, il laisse 30 000 hommes à Dresde sous les ordres de Gouvion Saint-Cyr, afin de bloquer la future retraite des alliés. Il installe son QG à Reudnitz le 14 octobre.

L’objectif de Napoléon est d’empêcher à tout prix que les trois armées ennemies − celle de Bohême commandée par Karl Philipp zu Schwarzenberg, celle de Silésie animée par Bluecher et celle du Nord dirigée par Bernadotte − ne se rassemblent pour constituer une masse énorme à laquelle il n’est pas en mesure d’opposer des effectifs équivalents. Or la nature du terrain autour de Leipzig rend la jonction des armées ennemies problématique ailleurs que dans la ville même. En tenant celle-ci et ses abords, l’Empereur peut donc tenter de battre séparément les différents contingents alliés avant leur réunion, aussi proches soient-ils les uns des autres.
Du côté des coalisés, les mouvements obéissent à une stratégie qui consiste avant tout à couper les communications entre la France et la Grande Armée. De ce point de vue, la défection de la Bavière − qui a eu lieu le 8 octobre −, l’entrée en campagne immédiate de ses troupes et leur marche vers le Rhin, est un succès majeur, ignoré de Napoléon jusqu'au 17 octobre.
Le terrain
Leipzig se trouve au sud-est du confluent de la Parthe et de la Pleisse, elle-même affluent de l’Elster blanche, dans une plaine étendue, semée de bois et de buttes. Au sud, des coteaux montent en pente douce depuis la Pleisse jusqu’aux hauteurs au nord de Wachau. De là, en direction de l’est, s’allongent deux lignes parallèles de modestes collines. Les plus méridionales s’étendent d’Auenhain à Grosspösna ; les plus au nord − le Galgenberg puis le Kolmberg − dominent les villages de Wachau et de Liebertwolkwitz. À l’est, entre le Kolmberg et la Parthe, le terrain est ouvert. Au nord, entre la Parthe et l’Elster, les vallonnements ne manquent pas, mais il ne s’en trouve aucun capable d’accueillir une solide position défensive.

À l’ouest, sur la rive gauche de l’Elster, la route de Lützen constitue la ligne de retraite française. La rivière s’y divise en de multiples bras transformant la zone en marécage. Les gués et les ponts sont cependant nombreux. Toutefois, la présence de bois achève de rendre le secteur impropre à d’importants mouvements de troupes. Cette configuration perdure vers le sud au voisinage de la Pleisse, dont les berges de la rive gauche (ouest) sont difficiles d’accès et qui ne peut donc être franchie qu’en peu d’endroits. Le pont de Connewitz en acquiert une valeur stratégique.
La ville de Leipzig s’inscrit dans un rectangle de 1000 mètres de côté. Elle est fortifiée, mais ses murailles aux fossés à peu près comblés ne la protègent que très imparfaitement. Quatre portes percent cette enceinte de forme approximativement carrée. Celles de Grimma à l’est, de Saint-Pierre au sud, de Halle et de Ranstadt au nord. Les deux dernières donnent accès à la route de Lindenau par le pont sur l’Elster. Les faubourgs sont eux-mêmes fortifiés, mais la qualité de leurs murs laisse à désirer.
Le placement des troupes françaises
Le 15 octobre, Napoléon parcourt la contrée et place ses troupes en fonction des obstacles naturels que forment l’Elster, la Pleisse et la Parthe entre les différentes armées ennemies.
Dans Leipzig même, Margaron et Arrighi, chefs de la garnison, demeurent entre les murs de la cité.
À Lindenau, le général Pierre Margaron a pris place avec 15 000 hommes pour protéger les lignes de communication de l’armée.
Face au sud-est, là où, selon lui, se déroulera le gros de l’affrontement, il déploie la Grande Armée en demi-cercle, de la Pleisse au sud à la Parthe à l’est. La ligne principale se situe autour de Wachau. L’agencement est le suivant :
- Józef Antoni Poniatowski (VIIIe Corps, nommé maréchal d'Empire la veille), renforcé par Charles Augereau (IXe Corps), s’installe le plus au sud, à Markkleeberg. Près d’eux se tiennent les corps de cavalerie de Pierre-Claude Pajol (Ve) et François-Etienne Kellermann (IVe)
- En allant vers la gauche (est), Claude-Victor Perrin, dit Victor (IIe Corps) occupe Wachau, soutenu par Marie-Victor-Nicolas de Faÿ de La Tour-Maubourg (Ier Corps de Cavalerie)
- Jacques Alexandre Law de Lauriston (Ve Corps) défend Liebertwolkwitz
- Macdonald (XIe Corps) et Horace François Bastien Sébastiani (IIe Corps de Cavalerie) constituent l’extrémité du dispositif, vers Kleinpösna
- La Garde et les Ier (La Tour-Maubourg) et Ve (Pajol) Corps de cavalerie sont gardés en réserve
- Le VIe Corps (Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont) est considéré comme une réserve générale, du moins tant que Bluecher ne se présente pas au nord. Ce sont en tout 96 000 hommes que Napoléon y oppose au 140 000 de l’armée de Bohême.
Au nord, sur la Parthe, où 25 000 Français pourraient avoir à contenir 70 000 Russo-Prussiens de Bluecher, Napoléon se contente de prendre des positions défensives et de garnir de troupes les villages de Gohlis et Pfaffendorf, tout près de la ville. Ney a reçu sur ce front un commandement élargi grâce auquel il dispose en théorie de 55 000 combattants. Son autorité s’étend en effet sur :
- le IIIe Corps de Joseph Souham
- le IVe Corps d'Henri Gatien Bertrand
- le VIe Corps de Marmont
- la 27e division d’infanterie de Jean-Henri Dombrowski (Jan Henryk Dąbrowski)
- le IIIe Corps de cavalerie du général Jean-Thomas Arrighi de Casanova, duc de Padoue, formé des divisions Jean-Thomas-Guillaume Lorge, Jean-Marie Antoine Defrance et François Louis Fournier-Sarlovèze .
Mais le plus gros de son infanterie est toujours en chemin : Souham à Mockau, 15 km au nord-est, Dombrowski à Ploesen, 5 km en arrière. Le premier devrait arriver le 16.
En les attendant, Marmont surveille la route de Halle avec 20 000 combattants étalés entre Möckern et Eutritzsch. Il est chargé de contenir Blücher et Bernadotte si ceux-ci se présentent. Ney, positionné au nord de la Parthe doit rapidement venir le soutenir avec 35 000 hommes si le besoin s’en fait sentir.
- Jean-Louis-Ébénézer Reynier et son VIIe Corps sont encore loin, sur la route d’Eilenburg
En soirée, certains indices laissent supposer que l’ennemi pourrait se présenter sur le chemin de Weissenfels, en vue de rejoindre l’armée du Danube par Zwenkau ou Pegau. Napoléon prescrit à Marmont de surveiller ce mouvement depuis Lindenau et Leipzig. Puis il se consacre à dicter ses ordres pour le lendemain.
Le plan des Alliés
Du côté de l’armée du Danube, les discussions vont bon train. Les Russes et les Prussiens souhaitent déployer leur offensive sur la rive droite de la Pleisse et de l’Elster. Les Autrichiens préféreraient opérer vers Dölitz. Le plan final combinera les deux. Un assaut frontal, mené par Russes et Prussiens sous le commandement de Mikhaïl Bogdanovitch Barclay de Tolly (Михаи́л Богда́нович Баркла́й-де-То́лли), portera sur l’axe reliant Liebertwolkwitz à Markkleeberg. Il alignera 70 000 hommes.

L’attaque principale s’effectuera sur Dolitz et Connewitz, entre l’Elster et la Pleisse. Elle aura pour but de déborder la droite française. Maximilian Friedrich von Merveldt la dirigera. Il disposera de 40 000 Autrichiens.
En outre, Johann von Klenau tentera de contourner la gauche française tandis que les 25 000 hommes d'Ignáz Gyulai von Máros-Németh und Nádaska (souvent appelé Giulay dans les textes français) s’efforceront de couper la ligne de retraite de la Grande Armée à Lindenau puis de se lier à Blücher.
Celui-ci, à une vingtaine de kilomètres de Leipzig, piaffe d’impatience en attendant le signal de l’attaque. Cependant, lorsqu’il retentira, il espère bien bénéficier du soutien de l’armée du Nord. Bernadotte, à la tête de cette dernière, progresse enfin après quelques tergiversations qui l’ont retardé, au grand dam du général en chef prussien.
16 octobre. Bataille de Wachau
Le combat s’engage vers 9 heures du matin, dans la plaine au sud de Leipzig, par des échanges d’artillerie.
Front de Wachau, matinée
Autour de Wachau, les alliés prennent l’offensive les premiers et appliquent leur plan. Ils attaquent en cinq colonnes.
- La première, sous le commandement du général prussien Friedrich Kleist von Nollendorf , a pour objectif le village de Markkleeberg.
- La seconde, à sa droite, dirigée par le duc Eugène de Wurtemberg (neveu du prince régnant de Wurtemberg, allié de Napoléon), avance sur Wachau.
- La 3e, aux ordres du prince Andreï Ivanovitch Gortchakov (Андрей Иванович Горчавов) , marche sur Liebertwolkwitz depuis le bois de l’Université. Ces trois colonnes disposent de 200 canons, au moyen desquels elles effectuent une préparation d’artillerie avant de s’ébranler.
- La 4e, confiée au général Klenau, se porte également vers ce village, mais en débordant le Corps de Macdonald sur le flanc gauche français.
- La 5e colonne est un corps de cavalerie, voué à maintenir le contact entre la 2e et la 3e colonne.
Sur la droite française, les efforts de Merveldt et du prince Frédéric Joseph Ludwig Carl August de Hesse-Hombourg (futur Frédéric VI) visent à étirer le front français afin que son centre se dégarnisse vers Wachau. Merveldt tente en premier lieu de prendre le pont sur la Pleisse près de Connewitz, mais sa destruction l’oblige à trouver un gué. Les Autrichiens échouent finalement à traverser la rivière, âprement défendue par le général Étienne Nicolas Lefol. Plus au sud, des tirailleurs français se distinguent en tenant fermement dans le moulin de Dölitz.
À Markkleeberg, Poniatowski ne parvient d'abord pas à résister aux 19 000 combattants de Kleist avec ses 8 000 hommes. Mais dans un second temps, il redescend des hauteurs voisines à la tête de la 26e division d’infanterie et récupère le village. Il l’abandonne à nouveau face à la trop puissante 12e brigade prussienne. L’aide d’Augereau et d’une artillerie efficace lui permet de lancer un nouvel assaut frontal un peu plus tard, coordonné avec un raid sur Markkleeberg par l’est, mené par la division Sémellé. Kleist recule sur Grosterwitz.
Au centre, les coalisés font alors porter le gros de leur effort sur Wachau, qu’attaque le Corps d’Eugène de Wurtemberg. Victor défend vigoureusement le village. Vers 10 heures, Napoléon lui envoie le renfort de deux divisions de la Jeune Garde, conduites par Oudinot. Schwarzenberg donne le commandement de la réserve autrichienne au prince de Hesse-Hombourg et le positionne devant le village de Cröbern, sur la rive droite de la Pleisse. Les Autrichiens tentent alors de déborder Victor sur sa gauche, entre Wachau et Liebertwolkwitz. Mais ils se heurtent au Corps de Lauriston, qui se défend furieusement, d’autant qu’il reçoit à son tour le soutien de deux divisions de la Jeune Garde, amenées par Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier. Nicolas Joseph Maison, qui dirige la 16e division d’infanterie du Ve Corps, progresse jusqu’au village de Güldengossa, où l’ennemi se retranche. Un combat corps à corps s’engage avec les grenadiers russes de Raïewski pour la possession de la localité. Un détachement de la Garde russe renforce bientôt Raïevski. Maison tente plusieurs assauts, payant de sa personne au point de manquer être pris.
Pendant ces combats, la 4e colonne de Klenau avance sur la route à l’ouest de Seyffertshayn. Il entend toujours déborder la gauche des Français.

Mais, pour les Français, le danger vient surtout de l’autre aile. Kleist, qui s’est définitivement emparé de Markkleeberg, progresse en direction de Dölitz. Sa marche est stoppée par Poniatowski, avec l’aide de la cavalerie de Édouard Jean Baptiste Milhaud .
Au centre, malgré la violence extrême des combats, les Français tiennent bon, y compris les jeunes recrues pour qui c’est le baptême du feu. En deux heures, Wachau change cinq fois de mains. Victor finit toutefois par venir à bout de ses adversaires. Ceux-ci paraissent au bord de la rupture. Malheureusement, Macdonald tarde à effectuer le mouvement tournant par l’est qui lui a été prescrit en vue d’envelopper le Corps de Klenau. En l'attendant, vers 11 heures, les cavaliers de La Tour-Maubourg et Pajol prennent position derrière le XIe Corps, entre Liebertwolkwitz et Holzhausen. Mortier et ses deux divisions de la Jeune Garde se placent en réserve sur leurs arrières.
Pendant ce temps, Napoléon doit faire reculer son quartier général. Le feu ennemi vient d’y tuer plusieurs officiers. Son emplacement initial, dans la bergerie de Meusdorf, sur la colline du Galgenberg, non loin de Liebertwolkwitz, un peu en retrait de Wachau, a été choisi trop proche du front. Pour preuve, les canons de l’artillerie de la Garde, installés sur le revers de la même colline, pilonnent avec succès les colonnes alliées dont les rangs s’éclaircissent peu à peu. L’Empereur replie son état-major de plusieurs hectomètres, jusqu’à une tuilerie.

Aux alentours de midi, les événements se précipitent. Napoléon apprend presque simultanément que le Corps de Gyulai se présente devant Lindenau, que les combats se sont engagés à Möckern, au nord de Leipzig, et que l’armée du Danube tente un nouvel assaut général.
Celui-ci, le sixième, est repoussé comme les précédents. La ligne française tient bon. Lauriston est fermement accroché à Liebertwolkwitz, Poniatowski à Dölitz et Victor à Wachau. Les pertes adverses sont déjà de 12 000 hommes, le double de celles des Français. Macdonald vient enfin à bout de sa manoeuvre de contournement et arrive au contact de Klenau. Celui-ci doit se replier. Sa cavalerie, mise à mal par Sébastiani, reçoit le secours de cosaques russes. Klenau parvient à reculer en bon ordre et à s’installer sur la colline du Kolmberg (dite aussi « redoute suédoise », entre Liebertwolkwitz et Seyffertshayn) où il déploie une batterie de 12 pièces d’artillerie.

Front de Lindenau
Malgré son importance stratégique − les communications avec Erfurt et la France en dépendent −, le village de Lindenau n’est pour l’heure tenu que par les faibles forces du général Margaron. Napoléon envoie Bertrand et le IVe Corps les soutenir. Dans cette zone, les Français disposent de quatre retranchements, installés sur les hauteurs voisines. Grâce à quatre canons placés en demi-cercle, chacun protège une voie d’accès au village. Gyulai lance trois colonnes à l’attaque. Les Autrichiens parviennent après plusieurs assauts, à pénétrer dans la bourgade par l’ouest. Ils en sont rapidement chassés par les boulets et les fantassins du général Bertrand. Le combat se poursuit jusqu'au crépuscule sous forme d’un duel d’artillerie.
Malgré ses 25 000 hommes, Gyulai n’a donc pas pu arracher à Bertrand la maîtrise de la route de Lützen et Erfurt. Une retraite organisée reste possible. En soirée, les troupes de Bertrand tentent un coup de main sur le camp de Gyulai, mais un détachement de cavalerie légère russe les repère et l’opération est abandonnée.
Front du Nord, début des combats
Bluecher, au son du canon, a foncé sur la ville pour participer à la bataille. Face à son armée de Silésie, Marmont et Ney sont postés au voisinage des villages de Möckern et Eutritzsch, entre l’Elster et la Parthe, Marmont occupant la position la plus avancée. Une fois à leur contact, Bluecher lance une furieuse attaque sur les forces de Marmont. Celui-ci est cloué sur place et ne peut plus porter secours ni à Lindenau, ni du côté de Wachau ou Liebertwolkwitz, comme Napoléon l’a un moment envisagé.
Cette arrivée de Bluecher rend définitivement caducs les plans de l’Empereur. Plus question d’affronter successivement les différentes armées ennemies. Les conséquences sont immédiates. Les troupes de Souham, rappelées par Napoléon de Düben, au nord-est de Leipzig, sont en marche pour rejoindre le front de Wachau quand Ney les déroute vers Möckern par Schönefeld. Elles auraient pu s’avérer précieuses pour appuyer le mouvement enveloppant de Macdonald. Malheureusement, le maréchal Ney, qui a autorité sur Souham, a surestimé le danger couru par Marmont. Le IIIe Corps ne jouera qu’un rôle secondaire face à Bluecher, alors que ses deux divisions auraient pu avoir une influence décisive à Wachau.
Après avoir attendu les divisions de Souham, Ney avance au soutien de Marmont. Jusqu’à son arrivée, ce dernier est chargé de contenir coûte que coûte la poussée des 60 000 soldats de l’armée de Silésie et de sa centaine de canons. Il dispose pour ce faire de 20 à 25 000 hommes.
Front de Wachau, après-midi
À Wachau, en effet, la victoire paraît proche. Une fois Macdonald et Sébastiani positionnés sur la droite des Alliés, Napoléon conçoit une nouvelle offensive générale. L’artillerie continuera à écraser le centre adverse sous ses boulets. Macdonald poursuivra son mouvement pour entraîner vers l’est les réserves ennemies. Ainsi libérés, Lauriston et Mortier marcheront de Liebertwolkwitz sur Stormethal tandis que Victor et Oudinot avanceront de Wachau sur Güldengossa. Antoine Drouot met immédiatement en place, au centre, une batterie de 80 canons qui foudroie la Garde impériale russe. Mortier, à gauche, est chargé de nettoyer les positions coalisées qui menacent Liebertwolkwitz. Victor attaque la bergerie d’Auerhayen où se tient le duc de Wurtemberg. Face à ces mouvements, Alexandre Ier (Александр I Павлович Романов) prie Schwarzenberg de ralentir les opérations entre la Pleisse et l’Elster afin de se préparer au choc autour de Wachau.
À ce moment-là, Maison surgit de Liebertwolkwitz et repousse Gortchakov jusqu’à Güldengossa. Non loin, à la bergerie d’Auerhayen, Eugène de Wurtemberg recule également face à Victor et Oudinot. Toutefois, à gauche (est), Macdonald est arrêté par la « redoute suédoise ». Le terrain raviné empêche les Français d’y déployer une batterie suffisante pour en déloger 6 000 Autrichiens solidement implantés et munis eux aussi de canons. Ceux-ci finissent cependant par être expulsés de leur position.

Le manque d’ensemble dans les mouvements des différents Corps français leur interdit de tirer un profit maximum de leurs succès.
Durant toute cette attaque, l’artillerie de la Garde continue son travail de pilonnage. Le premier corps de cavalerie de réserve et la cavalerie de la Garde entrent ensuite en action. Joachim Murat entraîne dix régiments de cuirassiers entre Liebertwolkwitz et Wachau pendant que Kellermann conduit les dragons d’Espagne entre Wachau et Markkleeberg. Leurs charges tentent de briser le front coalisé. Elles traversent ses lignes tout comme celles de Étienne Tardif de Pommeroux de Bordesoulle le font à l’est de Güldengossa. La cavalerie de la Garde russe finit par repousser ces assauts. Une victoire française semble toutefois se dessiner, d’autant qu’au nord, Marmont et Ney résistent bravement.
Schwarzenberg choisit alors d’engager ses réserves : la cavalerie de réserve autrichienne du comte de Merveldt et les grenadiers de la Garde russe sous Nikolaï Nikolaïevitch Raïevski (Николай Николаевич Раевский) . Ces derniers viennent renforcer le centre, en souffrance sous le feu de l’artillerie française. L’équilibre un moment perturbé des Alliés se rétablit. La bataille redevient indécise.
À gauche (ouest), les cuirassiers autrichiens entaillent les carrés d’infanterie de Victor et atteignent de nouveau Dölitz. Ils sont une fois encore repoussés.
Schwarzenberg engage derechef de nouvelles troupes fraîches. Le Corps du feld-maréchal lieutenant Vincenzo Federico Bianchi (Vinzenz Ferrerius Friedrich Freiherr von Bianchi) relève celui de Kleist. Les Coalisés repartent à l’assaut de positions françaises et en enlèvent plusieurs. Les combats sont acharnés. Entre Connewitz et le pont sur la Pleisse puis au-delà, les corps des victimes, françaises comme autrichiennes, s’entassent sur plusieurs épaisseurs. Les troupes valides les piétinent sans trop se soucier de savoir si elles marchent sur des morts ou des blessés.
Vers 16 heures, sentant la bataille basculer, l’Empereur fait à son tour donner ses réserves. À Dolitz, Poniatowski reçoit le renfort de la Garde (division Curial ) et reprend le village après un assaut à la baïonnette. Les Autrichiens de Merveldt se replient dans les bois alentour, mais leur chef et plus de 1 000 de ses hommes sont faits prisonniers par les lanciers polonais lancés à leur poursuite. Le comte est conduit auprès de Napoléon tandis que le combat se prolonge malgré tout jusqu’à la nuit dans ce secteur.
Les Autrichiens restent fermement accrochés à un manoir [51.27788, 12.38885] de la rive gauche (ouest) de la Pleisse malgré les tentatives de bombardement de Poniatowski depuis le Kellerberg [51.27500, 12.40262], situé de l’autre côté de la rivière.
Les Coalisés intensifient alors leur poussée au centre. L’infanterie française, couverte par l’artillerie de Drouot, se replie sous les charges de la cavalerie russe. Maison abandonne définitivement Güldengossa. Sa division est réduite à 1 000 hommes. Macdonald, qui a fini par expulser Klenau de la « redoute suédoise », piétine maintenant devant le bois de l’Université. Ses troupes ne sont pas en nombre suffisant pour s’y engager.
La nuit, particulièrement sombre, met fin aux combats.
Front du nord, fin des opérations
Bluecher envoie le général Fabian Gottlieb von Osten-Sacken sur les hauteurs de Radefeld afin que sa cavalerie assure la jonction avec le Corps de Ludwig Yorck von Wartenburg qui arrive par la chaussée de Halle, plus au nord. Avec le soutien d'Alexandre Louis Andrault de Langeron (Алекса́ндр Фёдорович Ланжеро́н) , Yorck s’empare des villages de Lindenthal et de Wiederitzsch. Il se porte ensuite sur Möckern, mais ses attaques sont repoussées à deux reprises, et lui coûtent de lourdes pertes. Langeron, pendant ce temps, tente de déborder les Français par la droite en se dirigeant sur Gohlis.
Le troisième assaut ordonné par Yorck, malgré le déluge d’artillerie qu’il subit, permet aux Prussiens de pénétrer dans le village. Les Français sont en train de les en chasser quand Yorck fait intervenir sa cavalerie et déclenche une offensive générale sur tout le périmètre de la bourgade. Le combat qui s’ensuit est l’un des plus meurtriers de toute la campagne. 7 000 Prussiens, presque autant de Français, tombent avant que ces derniers consentent à se replier. Encore des troupes de la Garde, formées en carrés, tentent-elles de s’accrocher au terrain. Marmont s’attend toujours à l’arrivée du IIIe Corps de Souham, mais en vain. Il doit finalement donner l’ordre de reculer jusqu’aux villages d’Eutritzsch et Gohlis.
Il est 18 heures. La nuit est tombée. Bluecher suspend les opérations. Bernadotte et l’armée du Nord ne se sont pas montrés. Le général prussien espère maintenant disposer de leur soutien le lendemain.
Au total, Bluecher lui non plus n’est pas parvenu à un résultat décisif. Il n’a réussi ni à tourner ni à prendre Möckern. La batterie de 12 pièces installée devant ce village, sur un emplacement soigneusement choisi par Marmont près du bois de Lindenthal, a paralysé son attaque. Le reste des 84 canons du VIe Corps s’est également montré efficace, judicieusement réparti sur les hauteurs. Enfin, étaler ses troupes sur six lignes a permis à Marmont de disposer de nombreuses réserves face à un ennemi contraint par le terrain à suivre un itinéraire connu d’avance.
Le chef du VIe Corps peut donc s’enorgueillir d’avoir contenu des forces deux fois supérieures aux siennes. Le soir, il fait repasser ses unités sur la rive gauche de la Parthe et s’installe pour la nuit au château de Schönefeld. Souham a moins de raison de se féliciter. Les ordres contradictoires qu’il a reçus ont empêché ses 15 000 hommes, à l’exception de la division Antoine Guillaume Delmas, de n’intervenir efficacement nulle part. Ils ont perdu la journée à marcher entre les champs de bataille de Wachau et Möckern sans peser sur les événements.
Bilan
Partout, les combats ont été d’une extrême intensité, à Wachau comme autour de Möckern. Nombre d’entre eux se sont terminés au corps à corps, à la baïonnette. Les pertes de Bluecher se montent à 10 000 hommes au moins, celles de Marmont à 6 000 ou 7 000 soldats (et une cinquantaine de canons). Les témoins (parmi lesquels Dominique-Jean Larrey en personne, le chirurgien en chef de la Grande-Armée) s’accordent pour donner à la pyramide de membres coupés, près de l’ambulance française, une hauteur de six pas et un diamètre non moindre.
Au soir de ce premier jour de bataille, le plan de Napoléon est en échec. Il n’a pas pu vaincre ses ennemis au détail et Ney, au nord, n’a pas justifié sa confiance. Pour maintenir le moral de son armée et de ses alliés, il préfère insister sur l’insuccès des Coalisés, qui n’ont réussi nulle part à l’emporter malgré leur supériorité numérique. Un message de victoire est envoyé à Leipzig, où séjourne le roi de Saxe. Celui-ci manifeste à cette nouvelle un contentement que la population de la ville ne partage guère. Il n’est pas difficile de prévoir que l’épuisement des forces de Napoléon, constituées pour l’essentiel de jeunes recrues inexpérimentées, va représenter un handicap majeur face aux renforts qui affluent de toutes parts vers Schwarzenberg, même si la Grande Armée a gardé la maîtrise du terrain et subi des pertes moins importantes que ses adversaires.
Côté Allié, les opérations de Bluecher autour de Möckern sont considérées comme un succès. Le patriotisme des troupes prussiennes en sort galvanisé.
17 octobre. Intermède
Les troupes passent la nuit du 16 au 17 dans le froid et la boue. La paille et le bois manquent, l’approvisionnement est précaire. La journée du lendemain n’est guère plus riante. Le temps est froid, le ciel couvert, la pluie incessante. Les soldats partent marauder dans les intempéries pour se procurer de quoi manger, mais la récolte est maigre et la disette se fait sentir.
L’interruption des combats est mise à profit pour installer des hôpitaux dans les plus grandes bâtisses des villages. Toutefois plusieurs de ceux-ci sont en feu et les autres dévastés. Beaucoup parmi les blessés, qui affluent en nombre croissant, n’y trouvent pas de place et restent à la rue.
Dans la troupe française, le moral est en berne. Les officiers sont obligés de durcir la discipline. Pour occuper les hommes, on les emploie à enterrer les morts de la veille ou à récupérer les armes disséminées sur le champ de bataille. Le sort de l’armée préoccupe jusqu’aux plus hauts gradés. La plupart estiment une prompte retraite nécessaire. L’Empereur, qui a subi une poussée de fièvre dans la nuit, semble un moment proche de partager leur avis avant de se resaisir.
Signe inquiétant, nombreux sont les désertions et les passages à l’ennemi. Murat lui-même entretient des contacts dans le camp adverse, ce qui ne l’empêche pas de continuer à lutter vigoureusement, au point de faire dire au Tsar : « Vraiment, notre allié cache trop bien son jeu. »
Pendant la matinée, Napoléon sillonne le champ de bataille. De son point de vue, les combats ne se ranimeront pas avant le 19, le temps que se présentent Levin August Gottlieb Theophil, comte von Bennigsen (Леонтий Леонтьевич Беннигсен), Hieronymus von Colloredo-Mansfeld et Bernadotte. Il maintient donc la Grande Armée sur les positions du 16, laissant croire à sa volonté offensive et se réservant la possibilité de revendiquer la victoire puisqu'il tient le terrain.
Aux alentours de 14 heures, le général Merveldt est amené à Napoléon, qui offre par son intermédiaire aux alliées une paix de compromis. Il tente d’effrayer l’Autriche en insistant sur le poids excessif, les ambitions et le caractère à demi barbare de son encombrant partenaire russe. Napoléon propose de reprendre les négociations entamées à Prague pendant l’armistice de Pleiswitz. Il se dit prêt à reculer sans délai sur la rive gauche du Rhin et même à inclure l’avenir de l’Italie dans les discussions. Merveldt et ses officiers lui apprennent que la Bavière, qui vient de changer de camp, s'apprête à faire marcher une armée sur ses arrières. La route vers la France est menacée. La retraite devient indispensable. La difficulté de l'organiser pour une armée si nombreuse et les réticences de l'Empereur à se plier à cette nécessité expliquent la poursuite des combats.
Du côté des Coalisés, les différents renforts attendus sont priés d’accélérer leur approche. Les premiers arrivent bientôt : Colloredo dans la matinée, Bennigsen vers 17 heures. Bernadotte n'est plus loin. À midi, il installe son QG à Breitenfeld, à 10 km à peine au nord de Leipzig. En tout, 130 000 hommes supplémentaires viennent grossir les effectifs de l’armée coalisée. Ils témoignent toutefois d'un état de fatigue extrême. Au point que Schwarzenberg, qui a prévu d’attaquer dans la journée prend la décision, à 14 heures, de reporter son offensive au lendemain. Son plan, d'une grande simplicité, vise uniquement à exploiter sa supériorité numérique pour repousser les Français sous les murs de Leipzig.
Pour masquer ces arrivées, les Alliés se livrent à quelques « gesticulations » plus ou moins réussies. Ainsi, l’armée de Silésie mène une petite opération au nord. Les cavaliers de Bluecher bousculent ceux d’Arrighi non sans essuyer quelques pertes, tandis que Sacken se heurte vers Gohlis aux lanciers polonais de Dombrowski. En large infériorité numérique, ceux-ci font face courageusement, mais doivent reculer jusqu’à proximité de Leipzig, devant la porte de Halle. Du coup, les têtes de pont françaises sur la rive nord de la Parthe sont réduites à quelques postes protégeant cette entrée de la ville. Bluecher songe un temps à franchir la rivière, mais y renonce en apprenant que l’armée de Bohême ne prévoit plus de se remettre en action avant le lendemain. Au total, le général prussien est parvenu à avancer jusqu’à une ligne reliant Eutritzsch à Gohlis.
Gyulai, lui, reçoit des ordres contradictoires qui l’amènent à mener un court combat devant Lindenau avant de reprendre ses positions de la veille. La confusion lui coûte la division Louis Charles Folliot de Crenneville (noble français passé au service de l'Autriche en 1793), expédiée vers Cröbern à un moment donné et qui n’a pas pu être rappelée à temps.
Côté français, les seules troupes fraîches qui se présentent sont celles du VIIe Corps (général Reynier) : 13 000 hommes environ, dont plus des deux tiers sont Saxons.
En attendant la réponse des Alliés à ses propositions de négociation, Napoléon prépare la reprise des hostilités.
En soirée, il prend également les premières dispositions en vue de la retraite. La responsabilité de celle-ci est confiée au général Bertrand. Les premiers convois doivent se diriger sur Lützen. Le matériel non indispensable sera transféré à Lindenau dans la nuit du 17 au 18. Les défenses de Leipzig sont renforcées pour qu’une arrière-garde suffise à tenir la ville après le repli du reste de l’armée. Selon le plan conçu par Napoléon, l’évacuation finale doit se dérouler dans la nuit du 18 au 19, sous le voile de l’obscurité.
Durant la nuit particulièrement sombre du 17 au 18, malgré la pluie diluvienne et le froid, Napoléon peaufine son dispositif. Contrairement à ses habitudes, il va cette fois mener une bataille défensive. À deux heures du matin, il est au moulin à tabac du Thornberg, non loin de Probstheida. Il a prévu d’y installer son QG pour la bataille du lendemain. Il rencontre ensuite Ney à Reudnitz (où ce dernier 'est installé dans l'ancien QG impérial) puis Bertrand à Lindenau. Suite à ces visites, il décide de concentrer la Grande Armée derrière un front courant de Dölitz à Holzhausen en passant par Dösen et Meusdorf.

Durant ces préparatifs, quelques indices trahissent un début de désorganisation. Nombre de caissons de munitions, par exemple, doivent être détruits faute d’attelages pour les déplacer. Certains témoins perçoivent dans ces désordres un écho de la retraite de Russie.
18 octobre
Les Coalisés disposent maintenant de 300 000 hommes. Napoléon n’en a guère plus de la moitié.
Vers 6 heures, les principaux décideurs alliés réunis (il y a là l'Empereur de Russie Alexandre Ier, celui d'Autriche François Ier et le roi de Prusse Frédéric Guillaume III mais aussi l'ambassadeur de Grande-Bretagne en Russie, lord William Cathcart) prennent connaissance des propositions de Napoléon apportées par Merveldt. Ils décident à l'unanimité de les laisser sans réponse.
Le temps change vers 8 heures. Un vent soutenu dissipe les nuages et dévoile le soleil.
Mouvements préparatoires
À la première heure, le 18, les divisions françaises reçoivent la consigne de se rapprocher de Leipzig. Le front français devient ainsi continu depuis les positions de Poniatowski au sud-ouest jusqu’à celles de Ney au nord-est. De plus, la Garde, stationnée derrière le Thornberg où se tient Napoléon, au centre du champ de bataille, se trouve dès lors en mesure d’intervenir en tout point. Ce mouvement s’effectue lentement.
Pendant ce temps, les parcs (artillerie, munitions, vivres), commencent d’évacuer Leipzig et entament leur retraite. Celle-ci ne tarde pas à encombrer l’étroite route qui court de Leipzig à Lindenau. Un unique pont y permet le franchissement de l’Elster. La question de savoir si Napoléon, lors de sa visite nocturne au général Bertrand, a ou non donné l’ordre d'en construire d’autres reste débattue.
Front sud
Le Tsar, le roi de Prusse et Schwarzenberg y ont établi leur quartier général, à Meusdorf, à gauche de la route entre Liebertwolkwitz et Probstheida.
Les hostilités débutent dans ce secteur, vers Probstheida, par l’intermédiaire des artilleries. Face à un front resserré, l’énorme supériorité numérique des Alliés leur permet de se contenter d’assauts massifs, en négligeant les subtilités manoeuvrières. Leur but est d’user les forces adverses dans un combat d’attrition et d’acculer les Français dans Leipzig.
Les coalisés ont divisé en trois colonnes les 180 000 hommes dont ils disposent sur ce théâtre d’opérations.
- La première, sur la droite (est) est forte de 65 000 hommes. Elle réunit le IVe Corps de l’armée de Bohême et celui de Bennigsen, qui commande l’ensemble. Il la fait avancer sur Holzhausen depuis Grosspösna et le bois de l’Université.
- Barclay de Tolly dirige la seconde colonne. Elle comprend le 1er corps de Gortchakov, le 2e corps de Kleist, la cavalerie de Piotr Petrovitch Pahlen (Пётр Петро́вич Па́лен) et une puissante artillerie. Les gardes russe et prussienne constituent sa réserve. Elle a pour mission de briser le centre français, occupé par le maréchal Victor.
- La troisième colonne, très majoritairement autrichienne est sous l’autorité du prince de Hesse-Hombourg. Merveldt y a repris sa place. Colloredo se tient prêt à la soutenir. Elle part de Cröbern et fond sur Dölitz et Markkleeberg.

Le plan de Schwarzenberg vise à déborder les Français par leur gauche, afin que le front s’étire du côté de l’armée du Nord. Les deux masses coalisées pousseront alors de concert l’ennemi sur Leipzig.
Sur cette aile, Macdonald, pris de flanc, ne peut tenir Holzhausen avec les restes de son XIe Corps. Il recule vers Stötteritz, sur un plateau entre le Rutzschebach et Probstheida. Klenau le suit et s’établit en face de lui. Voyant le maréchal français en difficulté, le général autrichien tente de le déloger. Mais Macdonald, auquel une compagnie de la Garde vient d’apporter de l’artillerie, lui réplique avec une force qui l’oblige à rétrograder. Toutefois, même tenir Stötteritz s’avère impossible et Macdonald se replie à l’abri d’un terrain accidenté où ses troupes bénéficient d’un répit de quelques heures. La situation devient critique pour les Français dans cette zone. Si Macdonald a pu stopper Klenau, il ne peut empêcher que les coalisés poursuivent leur opération de contournement sur sa gauche. Dmitri Sergueïevitch Dokhtourov (Дмитрий Сергеевич Дохтуров) avance vers Zweinaundorf, Ferdinand von Bubna und Littitz vers Paunsdorf.

Au centre, Colloredo tente durant toute la matinée de s’emparer de Probstheida, que Murat et Victor défendent sans faiblir. Ils sont soutenus par la cavalerie de La Tour-Maubourg et une batterie de canons que Drouot a installée devant l’entrée du village. Malgré l’efficacité de cette artillerie, le nombre des assaillants finit par permettre au prince Auguste de Prusse et au général Georg Dubislav Ludwig von Pirch d’atteindre les premières maisons. Au même moment, les Russes y pénètrent également, par le côté opposé. Ils sont tous repoussés, à la force des baïonnettes.
Napoléon, qui observe ce combat depuis le moulin Quandt, envoie des renforts tirés de la Jeune Garde. En revanche, il met à l’abri la Vieille Garde, jusque-là très exposée aux bombardements, en l’installant au sud du Thornberg. Ce mouvement a également l’avantage de mieux lier les positions de Connewitz et de Stötteritz.

À Probstheida, Colloredo mène lui-même l’assaut mais ne peut ébranler la Jeune Garde. Au contraire, la cavalerie française, conduite par Bordesoulle et Jean-Pierre Doumerc, bouscule les cuirassiers russes, pourtant soutenus par les cavaleries autrichiennes et prussiennes. Schwarzenberg fait donner ses réserves tout en ordonnant à Gyulai, en attente près de Gross-Zschocher, d'appuyer les attaques sur Connewitz.

Sur l’aile droite, Poniatowski, Augereau et Oudinot continuent de batailler pour la possession de Dölitz, qui change plusieurs fois de mains entre midi et 14 heures. À la tête des assaillants, le prince de Hesse-Hombourg, blessé, doit laisser sa place à Bianchi. Peu à peu, la supériorité numérique adverse oblige Poniatowski à reculer. Il se met à l’abri derrière un cours d’eau puis se rapproche d’Augereau, à Connewitz. Ensemble, avec l’aide de la Jeune Garde et de ses canons, ils endiguent la progression de Merveldt.
Toutefois, tenir Connewitz devient bientôt difficile. Les divisions Jean-Baptiste Pierre de Semellé et Lefol s'accrochent toujours au village, tout comme à celui de Lössning, mais leurs effectifs fondent sous les bombardements de l’ennemi. Ce dernier n’est toutefois pas encore parvenu à passer sur la rive est de la Pleisse. Les Autrichiens ont même dû abandonner le bois de Lössning et se retirer jusque sur le plateau de Dölitz.
Lindenau
Tout en observant les combats du front sud, Napoléon ne cesse de s’intéresser à la situation à Lindenau.
Dans ce secteur, Bertrand est chargé de protéger la ligne de retraite avec son IVe Corps, renforcé par la division Guilleminot prise sur le 7e. Il est en outre autorisé, en cas de besoin, à solliciter les deux divisions de la Jeune Garde, commandées par Mortier, qui ont été positionnées dans Leipzig, en renfort de la garnison de Margaron.
Vers 9 heures, Bertrand reçoit l'ordre d'entamer son mouvement vers Lützen. Deux heures plus tard, il se met en route. Une fois culbutées les unités autrichiennes postées à Klein-Zschocher, la route d'Erfurt est soustraite à la menace ennemie. À 14 heures, Bertrand atteint Weissenfels. La ligne de retraite est désormais hérissée de troupes françaises : Mortier occupe Lindenau avec la Jeune Garde, Guilleminot tient Lützen. À cette nouvelle, l’Empereur commande d’évacuer tout ce qui peut l’être sur Lützen.
Gyulai, censé s’opposer à ce mouvement, ne s'est guère montré menaçant. A sa décharge, des ordres erratiques l'ont privé d'une de ses divisions si bien qu'il se trouve localement en infériorité numérique, unique chef coalisé à connaître cette situation.
Front nord
Au nord, Marmont occupe Schönefeld, avec la division Delmas en réserve. À sa droite, le VIIe Corps tient Sellerhausen, renforcé par une partie du 3e. Derrière eux, la division Dombrowski couvre Leipzig.
En face, Bernadotte et Blücher alignent 120 000 hommes. Leur attaque se déroule à gauche (sud-est) de la Parthe, de Taucha vers Schönefeld. Yorck et Sacken restent en réserve sur la rive droite, leurs Corps ayant fourni les plus gros efforts le 16.
À 11 heures, Langeron franchit la Parthe à gué près de Mockau, puis fond sur Schönefeld vers midi. À 13 heures, Bernadotte se présente à son tour sur le champ de bataille, faisant taire les rumeurs que la lenteur de son arrivée avait suscitées.
Ney décide d’attaquer Paunsdorf avec la division Pierre François Joseph Durutte et la division saxonne de Reynier. Il espère ainsi séparer les armées du Nord et de Bohême. C’est le moment que choisissent les Saxons et la cavalerie wurtembergeoise pour passer à l’ennemi. Quelques désertions avaient déjà été signalées dans la matinée, mais ce sont tout à coup sept bataillons d’infanterie placés entre Paunsdorf et Sellerhausen, un régiment de hussard et un de uhlans qui rejoignent l’armée de Bernadotte. Ils se mettent aussitôt à combattre leurs anciens camarades.
Pendant ce temps, Sacken, revenu en première ligne, attaque le Corps de Dombrowski, qui protège le nord de Leipzig. Sur ordre de Ney, la division Michel Silvestre Brayer se porte à son secours.
En début d’après-midi, l’accroc ouvert au nord par la défection saxonne constitue le principal danger auquel doit faire face la Grande Armée.
À Schönefeld, les Français doivent rétrograder pour combler les trous dans leur front. À Paunsdorf, vers 16 heures, les artilleurs saxons suivent l’exemple donné par leurs compatriotes fantassins et cavaliers. La division Durutte doit à son tour reculer à Sellerhausen. Marmont se retrouve dans une situation exécrable et il semble qu’il ne puisse éviter de se replier lui aussi. Mais Schönefeld est la clé de la position française sur ce front. Les Coalisés doivent absolument s’en emparer pour vaincre. Les cadres de la Grande Armée, jusqu’au plus haut niveau, se prodiguent donc pour tenir la ligne avec les effectifs restants et empêcher la cavalerie ennemie de pénétrer en profondeur le dispositif français.
Ney expédie la division Delmas en soutien de Durutte. Napoléon accourt en personne au secours de Reynier, avec des unités de la Garde, les cavaliers d'Étienne-Marie-Antoine-Champion de Nansouty et 20 pièces d’artillerie. Sa présence enraie le recul de la seconde ligne française, soudain prise pour cible par ceux qui constituaient la première.
Les Coalisés intensifient leurs assauts sur Schönefeld.
- À leur gauche, Matveï Ivanovitch Platov (Матвей Иванович Платов) et ses cosaques viennent au soutien de Bennigsen et de Bubna.
- Au centre, le général Piotr Mikhailovich Kaptsevitch (Пётр Миха́йлович Капце́вич) et le Corps de Langeron poursuivent leur offensive.
- À droite, Guillaume Emmanuel Guignard de Saint-Priest (autre noble français passé lui au service des Russes) s’engage à son tour.
On se bat à la baïonnette dans les rues du village. Langeron y pénètre un instant, le croit pris, mais en est chassé par une contre-attaque de Ney et doit fuir au milieu de ses soldats. Schönefeld est gagné et perdu à sept reprises.
Enfin, sous la pression de l’artillerie adverse, tandis que la sienne est réduite au silence, Marmont finit par ordonner un léger recul. Mais quand les canons du IIIe Corps et la division Étienne Pierre Sylvestre Ricard arrivent en renfort, il enlève une huitième fois Schönefeld.
Cette défense héroïque de Marmont dure jusque vers 18 heures. Langeron, qui a épuisé ses propres munitions, reçoit alors de Bernadotte une batterie de 20 pièces bien approvisionnées. Les Coalisés s’emparent définitivement du village. Les Français y tenteront bien encore une attaque surprise en fin de journée, mais elle échouera et ils ne s’obstineront pas.
La violence de l’engagement a entraîné des pertes énormes. Pas moins de huit généraux du VIe Corps ont péri. Marmont lui-même est blessé.
Plus à l’est, les combats sont également intenses. Chaque hameau donne lieu à des affrontements. L’artillerie est tout aussi sollicitée. À Pfaffendorf, un incendie ravage un hôpital rempli de blessés des deux camps, ajoutant une centaine de victimes au bilan de la journée. Après avoir pris cette localité, Sacken et Yorck sont aux pieds des remparts de Leipzig. Ils se lancent à l’assaut de la porte de Halle. Dombrowski et Margaron la défendent vigoureusement, bientôt aidés par une division de la Jeune Garde. Les Alliés sont repoussés avec des pertes importantes, dont là aussi plusieurs généraux.
Front sud
Cependant, le sort de la bataille se joue toujours à Probstheida. Schwarzenberg y concentre ses efforts. En début d’après-midi, Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg (Пётр Христиа́нович Ви́тгенштейн) et Kleist prennent la tête des réserves qui partent à l’assaut du village. Klenau les soutient sur leur gauche. Ils sont repoussés. Les artilleurs de Drouot continuent à se montrer d’une grande efficacité. Après cet assaut, Napoléon envoie à Victor des troupes fraîches tirées de la Garde : unités de la Jeune Garde commandées par Lauriston, divisions Louis Friant et Curial de la Vieille Garde.
Schwarzenberg insistant, le village est à nouveau le théâtre de mêlées au corps à corps. Hans Ernst Karl von Ziethen , à la tête d’une nouvelle colonne, cherche à y entrer par l’ouest. L’artillerie de Drouot le refoule. Vers 16 heures, les Français passent à leur tour à l’attaque.
Le caractère décousu des combats, qui se concentrent autour de quelques points de fixation, sans mouvement d’ensemble, facilite la défense des Français. En outre, certaines unités Alliés n’emploient que des armes primitives. C’est le cas par exemple des Cosaques Baskirs, qui ne disposent que d’arcs. La faible efficacité de leurs tirs ne leur permet pas de tirer profit de leur nombre et de leur ardeur.
À l’opposé, les Alliés testent un nouveau système, les fusées à la Congreve (du nom du colonel britannique qui les a développées) dont l’usage décontenance les premières troupes françaises visées. Leur utilisation s’inscrit dans l’évolution des pratiques de combat, qui tendent à un emploi accru de la puissance de feu.
En fin de journée, Schwarzenberg renonce à prendre Probstheida. Il compte désormais venir à bout de la Grande Armée et l’obliger à rétrograder en l’écrasant sous les bombes. Mais la ligne française tient. Les Polonais de Poniatowski, à l’ouest, interdisent toujours aux Alliés le passage de la Pleisse. À l’est, Macdonald s’accroche dans Stötteritz depuis le début de l’après-midi.
Les combats s’interrompent à la nuit.
Bilan
Malgré la bonne tenue de leurs troupes et leur résistance acharnée, le bilan de cette deuxième journée d’affrontement est désastreux pour les Français, militairement et surtout politiquement.
Comme le 16, les pertes sont lourdes, les blessés nombreux.
À la faveur de leur accablante supériorité numérique (3 contre 1), les Alliés ont peu à peu comprimé l’armée française autour de Leipzig. Ils lui interdisent ainsi de tirer parti de sa capacité manoeuvrière et peuvent l’écraser sous le feu de leur artillerie. Ils entrevoient désormais la victoire, la première obtenue sur un champ de bataille où commande Napoléon. Ce serait là un succès considérable, susceptible de changer l’avenir de l’Allemagne. Les corps saxons ou wurtembergeois qui sont passés aux Alliés en plein combat en ont fait la preuve. Cette trahison a causé un désordre qui n’a fait que rendre un peu plus inévitable l’issue défavorable de la confrontation. Elle témoigne surtout de la bascule de l’espace germanique dans le camp des Coalisés, qui atteignent ainsi un de leurs objectifs majeurs.
Point positif pour les Français : dans cet instant critique, et alors qu’elle compte énormément de soldats inexpérimentés, la Grande Armée n’a manifesté aucune panique et s’est signalée par une discipline remarquable. Les jeunes recrues sont déjà imprégnées des valeurs militaires transmises par leurs anciens. Quant à ceux-ci, surtout dans la Garde, ils refusent de douter.
Dans Leipzig même, le roi de Saxe, comme la population, a observé l’affrontement du haut des tours ou des toits et vu l’étau se resserrer peu à peu sur la ville. Le désordre s’est installé au fur et à mesure que les combats se sont rapprochés et que les réfugiés ont afflué des villages environnants.
Durant la nuit, les troupes françaises poursuivent leur retraite. Les unités concernées découvrent les graves carences qui affectent les mesures prises en vue de ce mouvement, pourtant prévisible. Les désastres du lendemain en seront la conséquence directe. Autre symptôme inquiétant : d’ores et déjà, hors du champ de bataille, on peut noter la disparition de la solidarité entre soldats.
19 octobre
Le 19, Napoléon se lève aux aurores avant de faire ses adieux au roi de Saxe, un de ses plus fidèles alliés. Pendant ce temps, l’évacuation se poursuit. Victor, Lauriston, Reynier, Poniatowski, Augereau et Macdonald composent l’arrière-garde, chargée de tenir la ville durant le repli. Poniatowski en défend la partie méridionale avec quelques centaines de soldats polonais. Macdonald s’établit dans un faubourg de Leipzig, au débouché de la route de Dresde. Bien que les issues aient été barricadées et les murs crénelés, la position est faible, dominée par les hauteurs alentour. Les Alliés les occupent d’ailleurs aussitôt lorsqu’ils comprennent − aux bruits d’explosion des parcs d’artillerie que l’armée française fait sauter, faute de pouvoir les emmener − que leur ennemi cherche à s’échapper.
Les troupes françaises se retirent par la route d’Erfurt, précédées par ce qui a pu être sauvé de l’artillerie. Elles marchent en quatre ou cinq colonnes de chaque côté de la chaussée, réservée aux voitures. Bientôt, le brouillard qui a favorisé les premières évacuations se dissipe. Bluecher se rend compte du mouvement vers 9 heures. Dans ce secteur aussi, les explosions signalant la destruction de parcs d’artillerie confirment bientôt le repli français. Les Alliés reprennent aussitôt l’offensive : Bennigsen et Schwarzenberg sur le faubourg de Würzen, Bernadotte sur les quartiers de Leipzig qui font face à Schönefeld. Les canons de Langeron soutiennent ce dernier, tandis que ses tirailleurs progressent vers le pont qui enjambe la Parthe et donne accès à la cité.
Les défenseeurs luttent opiniâtrement. Ils pâtissent de leur infériorité numérique mais bénéficient de la volonté des Alliés de ne pas causer de trop grands dommages à la ville, ce qui leur interdit un usage intensif de l’artillerie.
L’armée de Silésie est celle qui rencontre le plus de difficultés. Face à elle, le VIe Corps, retranché dans une fabrique de tabac des faubourgs, résiste vaillamment et inflige des pertes considérables aux assaillants. Il finit toutefois par céder au nombre et doit se retirer. Partout, dans la cité, rues et ponts sont hérissés de canons chargés à mitraille. Abrités dans les maisons, les restes des Corps de Lauriston, Reynier et Poniatowskiy poursuivent leur farouche résistance, fusillant les envahisseurs dans ce qui a pris la configuration d’un combat urbain. En retardant l’avancée des Alliés, ils oeuvrent à sécuriser la retraite de la Grande Armée.
Malheureusement, le repli ne peut s’effectuer que par l’unique ouvrage franchissant l’Elster, il est donc très lent. Poniatowski, peut-être parce que Napoléon le considère comme le seul maréchal dont le moral n’est pas atteint, reçoit le commandement de l’arrière-garde avec mission de retenir l’ennemi le plus longtemps possible. Mais la situation se dégrade. Les désertions se multiplient. Le colonel du génie Joseph Monfort (Joseph Puniet de Monfort) est chargé de miner le pont afin de le faire sauter après le passage des derniers défenseurs de la cité. Cette opération ne se justifie pourtant pas. L’Elster est trop étroit pour qu’une passerelle provisoire ne puisse y être jetée par les Alliés en moins d’une heure. En outre, les forces coalisées situées en amont ou en aval, où d’autres ponts franchissent la rivière, suffiraient à la poursuite, tant leur supériorité numérique est considérable.
La responsabilité de déclencher l’explosion est confiée à un simple caporal, qui a pour consigne d’agir dès que l’ennemi se présentera. Quelques tirailleurs adverses apparaissent, le caporal obéit à ses ordres.
Avec la destruction du pont, la situation devient catastrophique et la défaite se fait déroute. Au désordre qui règne déjà dans l’armée succède la panique dans les unités piégées sur la rive droite de l’Elster, ainsi qu’en témoignera le maréchal Macdonald.
L’affolement se répand jusque dans les troupes qui combattent encore dans la ville même. Après une dernière tentative de résistance, elles capitulent. 12 000 prisonniers tombent aux mains de l’ennemi, parmi lesquels les généraux Reynier et Lauriston, que le Tsar doit protéger contre ses propres soldats rendus furieux par le baroud d’honneur des Français.
D’autres, nombreux, à l’instar des maréchaux Poniatowski ou Macdonald eux-mêmes, cherchent à échapper à la reddition en se jetant dans l’Elster ou la Pleisse. Par malheur, la configuration escarpée des berges de ces deux rivières ainsi que leurs flots boueux et agités, par suite des mauvaises conditions météorologiques, rendent le passage difficile. Beaucoup échouent et sont emportés. C’est le cas du maréchal Poniatowski qui se noie dans l’Elster après avoir réussi à franchir la Pleisse. Le maréchal Macdonald a plus de chance et parvient à traverser, agrippé à un tronc d’arbre, le cours d’eau fatal à son collègue polonais.

Ceux qui ont pu passer se rassemblent sur la route de Lindenau. L’Empereur, à cheval, des aides de camp et des généraux tentent de rebâtir les divers Corps avec les arrivants. Mais ceux-ci, pour la plupart, ne possèdent plus ni arme ni sac. Ils s’en sont délestés pour franchir les rivières.
Malgré la volonté des Alliés de lui épargner les bombardements, la ville, à l'issue de la bataille, a été dévastée par les combats de rues. Cela n’empêche pas d'y fêter la victoire. Les premières récompenses sont distribuées sur la Marktplatz. Bluecher est nommé feld-maréchal, Klemens von Metternich élevé au rang de prince. Selon certains témoins alliés, la population elle-même manifeste sa joie.
Bilan
Les Alliés ont engagé plus de 300 000 hommes. 60 000 ont été mis hors de combat (tués, blessés, disparus). Les Français ont aligné 175 000 hommes et en ont perdu de 60 à 70 000 : probablement 20 000 à 25 000 morts et plus de 20 000 prisonniers. Ces derniers sont si nombreux qu’ils seront laissés en proie à la famine et au froid, endurant des tourments rappelant ceux de la retraite de Russie. Un maréchal a été tué, ainsi que plusieurs généraux. D'autres succomberont plus tard à leurs blessures.
La bataille de Leipzig a pris la forme d’une collection de combats indépendants pour la possession des villages de la plaine avoisinante. Dans ces conditions, le génie tactique de Napoléon n’a pas trouvé matière à s’y employer de façon décisive. De plus, la Grande Armée a perdu en qualité et en capacité manoeuvrière au cours des années. Elle comprend en 1813 une forte proportion de soldats inexpérimentés. D’où le choix de se contenter − plus encore qu’à Wagram ou la Moskowa − d’un choc frontal appuyé par un déluge d’artillerie, synonyme d’hécatombes humaines. Du 15 au 19 octobre, les batteries françaises ont tiré 220 000 coups de canon, dont 95 000 le 18.
Cependant, cette fois, Napoléon doit aborder ce combat dans des conditions d’infériorité numérique insurmontables. En cela, sa responsabilité est lourde dans cette défaite que l’imprévoyance en matière de retraite a transformée en déroute.
Côté allié, la bataille des Nations signe leur ralliement aux conceptions guerrières de la Révolution française et de l’Empire : recherche d’un affrontement décisif, anéantissant d’un coup les capacités militaires de l’ennemi. C’est l’avènement de la « guerre absolue » que théorisera Clausewitz, témoin de ces combats.
Conséquence
Lourdement battue, l’armée française doit se replier jusqu’au Rhin et au-delà. Il va lui falloir désormais défendre le sol français, pour la première fois depuis 1794. La défaite s’accompagne d’une totale désorganisation. La logistique est défaillante, la nourriture manque, les maraudeurs, en nombre croissant, marchent sans respecter aucun ordre, précédant souvent les colonnes pour mieux se servir dans les villages traversés, le pillage étant la seule ressource des soldats.
La démoralisation s’aggrave, les maréchaux s’inquiètent. Murat, l’un des plus critiques, s’apprête à changer de camp. Même les officiers polonais commencent à douter, hésitant entre leur fidélité à Napoléon et la sauvegarde de leurs hommes, maintenant que tout semble perdu.
Par chance pour les Français, l’armée coalisée, très éprouvée également, n’est pas en mesure de lancer une poursuite dans les règles. Seuls des Cosaques et des troupes irrégulières harcèlent les restes de la Grande Armée.
Ordre de bataille
Forces françaises (général en chef : Empereur Napoléon Ier)
Garde Impériale | Infanterie de la Vieille Garde - Maréchal Adolphe Edouard Mortier | 1re division - général Louis Friant | 1re brigade - général Joseph Christiani | 1er régiment de chasseurs à pied de la Garde |
2e régiment de chasseurs à pied de la Garde | ||||
2e brigade - Claude Etienne Michel | 1er régiment de grenadiers à pied de la Garde | |||
2e Régiment de grenadiers à pied de la Garde | ||||
Artillerie et train | 1er régiment d'artillerie à pied de la Vieille Garde | |||
1er bataillon du Train de la Garde | ||||
2e division - Général Philibert Jean-Baptiste François Curial | 1re brigade - Guillaume Charles Rousseau | 1er Régiment de fusiliers-grenadiers de la Garde | ||
2e Régiment de fusiliers-grenadiers de la Garde | ||||
Régiment des Vélites de Turin (Italie) | ||||
Régiment des Vélites de Florence (Italie) | ||||
2e brigade - Henri Rottembourg | Régiment des Leib-Grenadiers-Gardes (Saxe) | |||
Régiment des Gardes (Westphalie) | ||||
Garde Polonaise (Pologne) | ||||
Artillerie et Train | 1er régiment d'artillerie à pied de la Garde impériale | |||
1er bataillon du Train de la Garde | ||||
Corps de la Jeune Garde – Maréchal Nicolas Charles Oudinot | 1re division – Général Michel Marie Pacthod | 1re brigade - André Bruno de Frévol de Lacoste | 1er régiment de Voltigeurs de la Garde | |
2e régiment de voltigeurs de la Garde | ||||
2e brigade - Annet-Antoine Couloumy | 3e Régiment de Voltigeurs de la Garde | |||
4e Régiment de Voltigeurs de la Garde | ||||
3e brigade - Jean-Louis Gros | 11e Régiment de Voltigeurs de la Garde | |||
11e Régiment de Tirailleurs de la Garde | ||||
Artillerie et Train | 1er régiment d'artillerie à pied de la Garde impériale | |||
1er bataillon du Train de la Garde | ||||
2e bataillon du Train de la Garde | ||||
Train des équipages de la Garde | ||||
5e Bataillon des Sapeurs de la Garde | ||||
2e division - général Pierre Barrois | 1re brigade - Paul Jean-Baptiste Poret de Morvan | 1er Régiment de Tirailleurs de la Garde | ||
2e Régiment de Tirailleurs de la Garde | ||||
3e Régiment de Tirailleurs de la Garde | ||||
2e brigade - Louis-Etienne Dulong de Rosnay | 4e Régiment de Tirailleurs de la Garde | |||
5e Régiment de Tirailleurs de la Garde | ||||
6e Régiment de Tirailleurs de la Garde | ||||
Artillerie et Train | 1er régiment d'artillerie à pied de la Garde impériale | |||
1er bataillon du Train de la Garde | ||||
2e bataillon du Train de la Garde | ||||
Train des équipages de la Garde | ||||
7e Bataillon des Sapeurs de la Garde | ||||
3e division – général Pierre Decouz | 1re brigade - Joseph Boyer de Rebeval | 5e Régiment de Voltigeurs de la Garde | ||
6e Régiment de Voltigeurs de la Garde | ||||
7e Régiment de Voltigeurs de la Garde | ||||
2e brigade - Jean-Jacques Germain Pelet-Clozeau | 8e Régiment de Voltigeurs de la Garde | |||
9e Régiment de Voltigeurs de la Garde | ||||
7e Régiment de Tirailleurs de la Garde | ||||
Artillerie et Train | 1er régiment d'artillerie à pied de la Garde impériale | |||
Train des équipages de la Garde | ||||
4e division – général François Roguet | 1re brigade - Jean-François Flamand | Régiment des flanqueurs-chasseurs de la Garde | ||
Régiment des flanqueurs-grenadiers de la Garde | ||||
2e brigade - Jean-Joseph Marguet | 8e Régiment de Tirailleurs de la Garde | |||
9e Régiment de Tirailleurs de la Garde | ||||
10e Régiment de Tirailleurs de la Garde | ||||
Artillerie et Train | 1er régiment d'artillerie à pied de la Garde impériale | |||
2e Bataillon du Train de la Garde | ||||
Cavalerie de la Garde - général Étienne Marie Antoine Champion de Nansouty | 1re division - général Philippe Antoine d'Ornano | 1re brigade - Pierre-David (dit Edouard) de Colbert-Chabanais | Régiment de chevau-légers de Berg | |
Lanciers rouges de la Garde impériale | ||||
2e brigade - Mémie Pinteville | Dragons de la Garde impériale | |||
Artillerie et train | Artillerie à Cheval de la Vielle Garde | |||
11e bataillon du Train de la Garde | ||||
2e division - général Charles Lefebvre des Nouettes | 1re brigade - Vincent Corvin Krasinski | Lanciers polonais de la Garde impériale | ||
Régiment des Chasseurs à Cheval | ||||
2e brigade - Bertrand Pierre Castex | Régiment des Grenadiers à Cheval | |||
Artillerie et Train | Artillerie à Cheval de la Vielle Garde | |||
10e bataillon du Train | ||||
3e division - général Frédéric Henri Walther | 1re brigade - Jean Dieudonné Lion | 1er Régiment de Chevau-Légers Lanciers de la Garde Impériale (Pologne) | ||
4e régiment de Gardes d'honneur | ||||
Régiment de chasseurs à Cheval | ||||
1er régiment de Gardes d'honneur | ||||
2e brigade - Louis Michel Letort | Dragons de la Garde impériale | |||
2e régiment de Gardes d'honneur | ||||
3e brigade - Louis Marie Levesque de Laferrière | Régiment de grenadiers à Cheval | |||
3e Régiment de Gardes d'honneur | ||||
Artillerie et Train | Artillerie à Cheval de la Vielle Garde | |||
12e bataillon du Train | ||||
Parc et Génie de la Garde - Général Charles François Dulauloy | Artillerie | 1er régiment d'artillerie à pied de la Vieille Garde | ||
Artillerie à cheval de la Vieille Garde | ||||
Artillerie à cheval du Duché de Berg | ||||
Génie | Sapeurs de la Garde | |||
Pontonniers de la Garde | ||||
Gendarmes de la Garde | ||||
Marins de la Garde | ||||
Marins de la Garde (Royaume de Naples) | ||||
Ouvriers de la Garde | ||||
Train | Train d'artillerie de la Garde | |||
Train d'artillerie (Duché de Bade) | ||||
Train du Génie de la Garde | ||||
train des équipages de la Garde | ||||
Aile Droite - Maréchal Jochim Murat, roi de Naples | IIe Corps - Maréchal Victor (Claude Victor Perrin), duc de Bellune | 4e division d'Infanterie - général Jean-Louis Dubreton | 1re brigade - Jacques (ou Joseph-Martin-Madeleine) Ferrière | 24e régiment d'infanterie légère |
19e régiment d'infanterie de ligne | ||||
2e brigade - Jean-Antoine Brun | 37e régiment d'infanterie de ligne | |||
56e régiment d'infanterie de ligne | ||||
Artillerie et Train | 2e régiment d'artillerie à pied | |||
4e régiment d'artillerie à pied | ||||
3, 12 et 14e bataillon du train | ||||
5e division d'infanterie - général François-Marie Dufour | 1re brigade - Sixte d'Estko | 26e régiment d'infanterie légère | ||
93e régiment d'infanterie de ligne | ||||
2e brigade - N. | 46e régiment d'infanterie de ligne | |||
72e régiment d'infanterie de ligne | ||||
Artillerie et Train | 5e régiment d'artillerie à pied | |||
8e régiment d'artillerie à pied | ||||
12e bataillon du Train | ||||
6e division d'infanterie - général Honoré Vial | 1re brigade - général Guy Louis Henri de Valory | 11e régiment d'infanterie légère | ||
4e régiment d'infanterie de ligne | ||||
2e brigade - Nicolas Bronikowski | 2e régiment d'infanterie de ligne | |||
18e régiment d'infanterie de ligne | ||||
Artillerie et Train | 3e régiment d'artillerie à pied | |||
3 et 14e bataillon du train | ||||
Réserve d'artillerie - François Bernard de Mongenet | Artillerie et Train | 6e régiment d'artillerie à pied | ||
2e régiment d'artillerie à cheval | ||||
4,9,11 et 14e bataillon du train | ||||
Parc | 2e régiment d'artillerie à pied | |||
Ouvriers | ||||
3,4,8,9,11 et 12e bataillon du train | ||||
2,3 et 5e bataillon de sapeurs | ||||
VIIIe Corps Polonais - Général Prince Józef Antoni Poniatowski | 26e division d'infanterie - général Jan Kazimierz Kamieniecki | 1re brigade - Jean Julien Sierawski | Régiment de la Vistule (Pologne) | |
1er régiment d'infanterie de ligne (Pologne) | ||||
16e régiment d'infanterie de ligne (Pologne) | ||||
2e brigade - Kazimierz Małachowski | 8e régiment d'infanterie de ligne (Pologne) | |||
15e régiment d'infanterie de ligne (Pologne) | ||||
3e brigade - général Stefan Grabowski | 12e régiment d'infanterie de ligne (Pologne) | |||
14e régiment d'infanterie de ligne (Pologne) | ||||
Artillerie | Régiment d'artillerie (Pologne) | |||
Cavalerie Polonaise | 27e brigade - Jan Nepomucen Umiński | 14e régiment de cuirassiers Polonais (Pologne) | ||
Régiment de Krakus (Pologne) | ||||
Réserve d'artillerie | Régiment d'artillerie (Pologne) | |||
Sapeurs et équipages (Pologne) | ||||
IVe Corps de cavalerie - général François Étienne Kellermann | 7e division de cavalerie légère - général Michał Sokolnicki | 17e brigade de cavalerie légère - Joseph Tolinski | 1er régiment de chasseurs à cheval (Pologne) | |
3e régiment de Uhlans (Pologne) | ||||
2e régiment d'artillerie à cheval (Pologne) | ||||
8e division de cavalerie légère - général Antoni Paweł Sułkowski | 19e brigade de cavalerie légère - Jan Krukostoweicki | 6e régiment de Uhlans (Pologne) | ||
8e régiment de Uhlans (Pologne) | ||||
6e régiment d'artillerie à cheval (Pologne) | ||||
Train | 4e et 11e bataillon du Train (Pologne) | |||
Centre - Empereur Napoléon | Ve Corps - Général Jacques Alexandre Law de Lauriston | 10e division d'infanterie - général Joseph Jean-Baptiste Albert | 1re brigade - Louis Alexandre Bachelet-Damville | 4e Régiment provisoire d'infanterie légère |
139e régiment d'infanterie de ligne | ||||
2e brigade - Edme Victor Bertrand | 140e régiment d'infanterie de ligne | |||
141e régiment d'infanterie de ligne | ||||
Artillerie et Train | 7e régiment d'artillerie à pied | |||
1er bataillon du Train | ||||
16e division d'infanterie - Général Nicolas Joseph Maison | 1re brigade - Eugène Charles Auguste David Mandeville | 152e régiment d'infanterie de ligne | ||
153e régiment d'infanterie de ligne | ||||
2e brigade | 154e régiment d'infanterie de ligne | |||
Artillerie et train | 1er régiment d'artillerie à pied | |||
8e bataillon du Train | ||||
19e division d'Infanterie - général Donatien Marie Joseph de Vimeur de Rochambeau | 1re brigade - Michel Pascal Lafitte | 135e régiment d'infanterie de ligne | ||
149e régiment d'infanterie de ligne | ||||
2e brigade - Louis Harlet | 150e régiment d'infanterie de ligne | |||
155e régiment d'infanterie de ligne | ||||
Artillerie et Train | 5e régiment d'artillerie à pied | |||
4e bataillon du Train | ||||
Réserve et Parc | Artillerie | 1er régiment d'artillerie à pied | ||
5e régiment d'artillerie à cheval | ||||
6e régiment d'artillerie à cheval | ||||
6e brigade de cavalerie légère - Paul Ferdinand Stanislas Dermoncourt | 2e régiment de chasseurs à cheval | |||
3e régiment de chasseurs à cheval | ||||
6e régiment de chasseurs à cheval | ||||
Parc | 3 et 9e bataillon du train | |||
15e compagnie d'ouvriers | ||||
6e bataillon de Sapeurs | ||||
IXe Corps - Maréchal Charles Pierre François Augereau, duc de Castiglione | 51e division d'Infanterie - général Louis Marie Turreau de Garambouville | 1re brigade - Henri Jacques Martin Lagarde | 32e demi-brigade provisoire | |
63e régiment d'infanterie de ligne | ||||
2e brigade - Antoine Aymard | 34e demi brigade provisoire | |||
35e demi-brigade provisoire | ||||
Artillerie | 1er régiment d'artillerie | |||
2e régiment d'artillerie | ||||
52e division d'Infanterie - général Jean-Baptiste Pierre de Semellé | 1re brigade - François Bagneris | 37e demi brigade provisoire | ||
39e régiment d'infanterie de ligne | ||||
2e brigade - Roch Godard | 121e régiment d'infanterie de ligne | |||
122e régiment d'infanterie de ligne | ||||
86e régiment d'infanterie de ligne | ||||
Artillerie | Régiment d'artillerie à pied | |||
Parc et Train | Bataillon du Train | |||
Sapeurs | ||||
XIe Corps - Maréchal Etienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald, duc de Tarente | 31e division d'infanterie - général François Roch Ledru des Essarts | 1re brigade - Philibert Fressinet | 11e demi-brigade provisoire d'infanterie de ligne | |
13e demi-brigade provisoire d'infanterie de ligne | ||||
brigade napolitaine - Francisco Cetteo MacDonald | Régiment d’infanterie d'élite (Royaume de Naples) | |||
4e régiment d'infanterie légère (Royaume de Naples) | ||||
brigade Westphalienne | 8e régiment d'infanterie de ligne (Westphalie) | |||
Régiment d'infanterie de légère (Westphalie) | ||||
artillerie | 1er Régiment d'artillerie à pied | |||
Régiment d'artillerie à pied (Westphalie) | ||||
35e division d'Infanterie - général Maurice Etienne Gérard | 1re brigade - François Nivard Charles Joseph Hénin | 6e régiment d'infanterie de ligne | ||
112e régiment d'infanterie de ligne | ||||
2e brigade - Carlo Zucchi | 2e régiment d'infanterie légère (Italie) | |||
5e régiment d'infanterie de ligne (Italie) | ||||
Artillerie et train | 1er Régiment d'artillerie à pied (Italie) | |||
Régiment italien d'artillerie à cheval (Italie) | ||||
1er bataillon du Train (Italie) | ||||
Bataillon du Train (Italie) | ||||
36e division d'Infanterie - général Henri François Marie Charpentier | 1re brigade - François Martin Valentin Simmer | 22e régiment d'infanterie légère | ||
10e régiment d'infanterie de ligne | ||||
2e brigade - Claude Marie Meunier | 3e régiment d'infanterie légère | |||
14e régiment d'infanterie légère | ||||
Artillerie et Train | 1er régiment d'artillerie à pied | |||
2e régiment d'artillerie à pied | ||||
7 et 12e bataillon du Train | ||||
39e division d'Infanterie - général Jean Gabriel Marchand | 1re brigade - Karl Ludwig Christian Wilhelm Heinrich Franz Stockhorner von Starein | 1er régiment de ligne (Bade) | ||
3e régiment de ligne (Bade) | ||||
2e brigade - Emile (Aemilianus) Maximilien Léopold de Hesse et du Rhin, prince de Hesse-Darmstadt | Régiment des Gardes-Fusiliers (Hesse) | |||
Régiment des Leib-Gardes (Hesse) | ||||
Leib Régiment (Hesse) | ||||
Artillerie | Régiment d'artillerie badois (Bade) | |||
Régiment d'artillerie hessois (Hesse) | ||||
Cavalerie légère | 28e brigade de cavalerie légère - Louis Pierre Montbrun | 4e Régiment de Chasseurs à Cheval (Italie) | ||
2e régiment de chasseurs à cheval Royaume de Naples | ||||
Régiment de chasseurs à cheval de Wurtzbourg | ||||
Réserve et Parc | Artillerie | Régiment d'artillerie | ||
Régiment d'artillerie Royaume de Naples | ||||
Train | Bataillon du Train | |||
Sapeurs | ||||
Gendarmes | ||||
Ier Corps de Cavalerie - général Victor de Faÿ de La Tour-Maubourg | 1re division de cavalerie légère - général Sigismond-Frédéric de Berckheim | 2e brigade légère - Aimé Sulpice Victor Pelletier de Montmarie | 16e régiment de chasseurs à cheval | |
1er régiment de chevau-légers lanciers | ||||
3e Régiment de Chevau-Légers Lanciers | ||||
3e brigade légère - Cyrille Simon Picquet | 5e Régiment de Chevau-Légers Lanciers | |||
8e Régiment de Chevau-Légers Lanciers (Pologne) | ||||
1er Régiment de Chasseurs à Cheval (Italie) | ||||
2e division de cavalerie légère - général Jean-Baptiste Juvénal Corbineau | 1re brigade légère - Charles Yves César Cyr du Coetlosquet | 6e Régiment de Hussards | ||
7e Régiment de Hussards | ||||
8e Régiment de Hussards | ||||
3e division de cavalerie légère - général Louis Pierre Aimé Chastel | 4e brigade légère - Louis Vallin | 8e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||
9e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
25e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
5e brigade légère - Jean-Baptiste Van Merlen | 1er Régiment de Chasseurs à Cheval | |||
19e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
Artillerie et Train | Régiment d'artillerie à cheval | |||
Bataillon du Train | ||||
1re division de grosse cavalerie - général Étienne Tardif de Pommeroux de Bordessoulle | 1re brigade lourde - Louis Charles Barthelemy Sopransi | 2e régiment de cuirassiers | ||
3e régiment de cuirassiers | ||||
6e régiment de cuirassiers | ||||
2e brigade lourde - général Bertrand Bessières | 9e régiment de cuirassiers | |||
11e régiment de cuirassiers | ||||
12e régiment de cuirassiers | ||||
3e brigade lourde - H.A. von Lessing | 1er régiment de cuirassiers de la garde saxonne (Saxe) | |||
2e régiment de cuirassiers de Zastrow (Saxe) | ||||
Artillerie et Train | Régiment d'artillerie à cheval | |||
Bataillon du Train | ||||
3e division de grosse cavalerie - général Charles Eugène de Lalaing d'Audenarde | 1re brigade lourde - Charles Eugène de Lalaing d'Audernarde | 4e régiment de cuirassiers | ||
7e régiment de cuirassiers | ||||
14e régiment de cuirassiers | ||||
Régiment des Dragons Napoléon (Italie) | ||||
2e brigade lourde - Marie Antoine Reiset | 7e régiment de dragons | |||
23e régiment de dragons | ||||
28e régiment de dragons | ||||
30e régiment de dragons | ||||
Artillerie et Train | Régiment d'artillerie à cheval (Italie) | |||
Bataillon du Train (Italie) | ||||
Réserve et parc | Artillerie | 1,3,4 et 6e régiments d'artillerie à cheval | ||
3e régiment d'artillerie à cheval saxonne (Saxe) | ||||
Train | 8e et 16e bataillon du Train | |||
1er bataillon du train saxon (Saxe) | ||||
IIe Corps de Cavalerie - général Horace Sébastiani de la Porta | 2e division de cavalerie légère - général Nicolas François Roussel d'Hurbal | 7e brigade légère - Armand Charles Louis Le Lièvre de La Grange | 2e Régiment de Chevau-Légers Lanciers | |
11e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
12e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
8e brigade légère - Jean-Baptiste Dommanget | 4e Régiment de Chevau-Légers Lanciers | |||
5e Régiment de Hussards | ||||
9e Régiment de Hussards | ||||
Artillerie et Train | 1er régiment d'artillerie à cheval | |||
11e bataillon du train | ||||
4e division de cavalerie légère - général Rémy Joseph Isidore Exelmans | 9e brigade légère - Antoine Maurin | 6e Régiment de Chevau-Légers Lanciers | ||
4e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
7e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
20e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
10e brigade légère - François Isidore Wathiez | 11e Régiment de Hussards | |||
23e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
24e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
Artillerie et Train | 4e régiment d'artillerie à cheval | |||
11e bataillon du Train | ||||
2e division de cavalerie lourde - général Antoine Louis Decrest de Saint-Germain | 1re brigade lourde - Général François Charles Jean-Pierre Marie d'Avranges d'Haugéranville | 1er Régiment de Carabiniers | ||
2e Régiment de Carabiniers | ||||
1er régiment de cuirassiers | ||||
2e brigade lourde - Nicolas Marin Thiry | 5e régiment de cuirassiers | |||
8e régiment de cuirassiers | ||||
10e régiment de cuirassiers | ||||
Artillerie et Train | 6e régiment d'artillerie à cheval | |||
13e bataillon du Train | ||||
Ve Corps de cavalerie - général Pierre Claude Pajol | 9e division de cavalerie légère - général Hippolyte-Marie-Guillaume de Rosnyvinen de Piré | 32e brigade légère - Stanislas Klicki | 3e Régiment de Hussards | |
27e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
33e brigade légère - Jacques Laurent Louis Augustin Vial | 14e Régiment de Chasseurs à Cheval | |||
26e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
5e division de cavalerie lourde - général Samuel Lhéritier de Chézelles | 1re brigade - Mathieu Queunot | 2e Régiment de Dragons | ||
6e régiment de dragons | ||||
11e régiment de dragons | ||||
2e brigade - Jean Antoine Collaert | 13e régiment de dragons | |||
15e régiment de dragons | ||||
Artillerie et Train | Artillerie à cheval | |||
Bataillon du Train | ||||
6e division de cavalerie lourde - général Jean-Baptiste Milhaud | 1re brigade - Auguste Etienne Marie Gourlez de Lamotte | 18e régiment de dragons | ||
19e régiment de dragons | ||||
20e régiment de dragons | ||||
2e brigade - Gabriel Gaspard Achille Adolphe Bernon de Montélégier | 22e régiment de dragons | |||
25e régiment de dragons | ||||
Artillerie et Train | Artillerie à cheval | |||
Bataillon du Train | ||||
Réserve et parc | artillerie | 3e régiment d'artillerie à cheval | ||
Train | 11e Bataillon du Train | |||
Aile gauche - Maréchal Michel Ney, Prince de la Moskowa | IIIe Corps - général Joseph Souham | 8e division d'Infanterie - général Michel Silvestre Brayer | 1re brigade - Jean-Louis Fournier | 6e régiment d'infanterie légère |
16e régiment d'infanterie légère | ||||
28e régiment d'infanterie légère | ||||
40e régiment d'infanterie de ligne | ||||
2e brigade - François Bony | 22e régiment d'infanterie de ligne | |||
59e régiment d'infanterie de ligne | ||||
69e régiment d'infanterie de ligne | ||||
Artillerie et Train | 2e Régiment d’Artillerie à Pied | |||
9e Régiment d’Artillerie à Pied | ||||
3e et 9e bataillon du Train | ||||
9e division d'Infanterie - général Antoine Guillaume Delmas | 1re brigade - Étienne Estève | 2e régiment d'infanterie légère | ||
4e régiment d'infanterie légère | ||||
136e régiment d'infanterie de ligne | ||||
2e brigade - Pierre Mataly de Maran | 138e régiment d'infanterie de ligne | |||
145e régiment d'infanterie de ligne | ||||
Artillerie et Train | 9e Régiment d’Artillerie à Pied | |||
3,6 et 10e bataillon du Train | ||||
11e division d'Infanterie - général Étienne Pierre Sylvestre Ricard | 1re brigade - Jean-Louis Charrière | 9e régiment d'infanterie légère | ||
50e régiment d'infanterie de ligne | ||||
65e régiment d'infanterie de ligne | ||||
2e brigade - Jean-Marie Vergez | 142e régiment d'infanterie de ligne | |||
144e régiment d'infanterie de ligne | ||||
Artillerie et Train | 7e Régiment d’Artillerie à Pied | |||
9e Régiment d’Artillerie à Pied | ||||
10,11 et 13e bataillon du Train | ||||
Réserve et Parc | Artillerie | Artillerie à Pied | ||
Artillerie à cheval | ||||
Train | Bataillon du Train | |||
Sapeurs espagnols | ||||
Gendarmes | ||||
VIe Corps - Maréchal Auguste-Frédéric-Louis Viesse de Marmont | 20e division d'Infanterie - général Jean Dominique Compans | 1re brigade - Pierre de Pelleport | 32e régiment d'infanterie légère | |
1er Régiment d’Infanterie de Marine | ||||
2e brigade - Joseph Antoine René Joubert | 20e Régiment provisoire d'Infanterie de Ligne | |||
25e Régiment provisoire d'Infanterie de Ligne | ||||
3e Régiment d’Infanterie de Marine | ||||
Artillerie et Train | 5e Régiment d’Artillerie à Pied | |||
8e Régiment d’Artillerie à Pied | ||||
8e bataillon du Train | ||||
21e division d'Infanterie - général Joseph Lagrange | 1re brigade - Jean-Baptiste Jamin | 37e régiment d'infanterie légère | ||
Régiment Joseph Napoléon | ||||
4e Régiment d’Infanterie de Marine | ||||
2e brigade - Charles Joseph Buquet | 2e Régiment d’Infanterie de Marine | |||
Artillerie et Train | 4e Régiment d’Artillerie à Pied | |||
5e Régiment d’Artillerie à Pied | ||||
8,10 et 12e bataillons du Train | ||||
22e division d'Infanterie - général Jean-Parfait Friedrichs | 1re brigade - Louis Jacques Coëhorn | 11e régiment provisoire de Ligne | ||
13e régiment provisoire de Ligne | ||||
23e régiment d'infanterie légère | ||||
15e régiment d'infanterie de ligne | ||||
2e brigade - Jacques Robert Souslier de Choisy | 16e régiment provisoire de Ligne | |||
121e régiment d'infanterie de ligne | ||||
70e régiment d'infanterie de ligne | ||||
Artillerie et Train | 4e Régiment d’Artillerie à Pied | |||
9e Régiment d’Artillerie à Pied | ||||
8e et 10e bataillon du Train | ||||
Cavalerie | 25e brigade légère - Karl von Normann-Ehrenfels | 2e Régiment de Chevau-Légers (Wurtemberg) | ||
4e Régiment de Chasseurs à Cheval (Wurtemberg) | ||||
Artillerie (Wurtemberg) | ||||
Réserve et Parc | Artillerie | 5e Régiment d’Artillerie à Pied | ||
9e Régiment d’Artillerie à Pied | ||||
1er Régiment d’Artillerie à Cheval | ||||
4e Régiment d’Artillerie à Cheval | ||||
Parc | 6,10 et 12e bataillon du Train | |||
2,4 et 7e bataillon de Sapeurs | ||||
Gendarmes | ||||
VIIe Corps - général Jean-Louis-Ébénézer Reynier | 13e division d'Infanterie - général Armand Charles Guilleminot | 1re brigade - Antoine Gruyer | 1er régiment d'infanterie légère | |
18e régiment d'infanterie légère | ||||
7e régiment d'infanterie de ligne | ||||
156e régiment d'infanterie de ligne | ||||
2e brigade - Louis François Lejeune | Régiment d’Infanterie d'Illyrie | |||
52e régiment d'infanterie de ligne | ||||
67e régiment d'infanterie de ligne | ||||
101e régiment d'infanterie de ligne | ||||
Artillerie et Train | Artillerie à Pied | |||
Bataillon du Train | ||||
32e division d'Infanterie - général Pierre François Joseph Durutte | 1re brigade - Pierre Devaux | 35e régiment d'infanterie légère | ||
132e régiment d'infanterie de ligne | ||||
131e régiment d'infanterie de ligne | ||||
2e brigade - Antoine Anatole Gédéon Jarry | 36e régiment d'infanterie légère | |||
133e régiment d'infanterie de ligne | ||||
Régiment d’infanterie de Wurtzbourg (Bavière) | ||||
Artillerie et Train | Artillerie à Pied | |||
Bataillon du Train | ||||
24e division d'infanterie - général Heinrich Wilhelm von Zeschau | 1re brigade - Friedrich August Wilhelm von Brause | Régiment d'infanterie légère (Saxe) | ||
Bataillon de Grenadiers von Speigel (Saxe) | ||||
Régiment d'Infanterie de Ligne von Steindel (Saxe) | ||||
Régiment d'Infanterie de Ligne Prince Frédéric Auguste (Saxe) | ||||
Régiment d'Infanterie de Ligne von Rechten (Saxe) | ||||
2e brigade - Gustav Xaver Reinhold von Ryssel | Régiment d'Infanterie Légère (Saxe) | |||
Bataillon de Grenadiers von Anger (Saxe) | ||||
Régiment d'Infanterie de Ligne von Niesemeuschel (Saxe) | ||||
Régiment de Chasseurs (Saxe) | ||||
Artillerie et Train | Artillerie à pied (Saxe) | |||
Bataillon du Train (Saxe) | ||||
Sapeurs (Saxe) | ||||
Cavalerie | 26e brigade légère - Adam Friedrich August von Lindenau | Régiment de Hussards (Saxe) | ||
Régiment de Uhlans (Saxe) | ||||
Artillerie à cheval (Saxe) | ||||
Réserve et Parc | Artillerie | Artillerie à cheval (Saxe) | ||
Artillerie à pied (Saxe) | ||||
Artillerie à pied (française) | ||||
Train | Bataillon du Train | |||
IIIe Corps de Cavalerie - Général Jean-Thomas Arrighi de Casanova, Duc de Padoue | 5e division de Cavalerie Légère - général Jean Thomas Guillaume Lorge | 12e brigade légère - Redmond de Shée | 5e Régiment de Chasseurs à Cheval | |
10e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
13e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
13e brigade légère - Eugène Antoine François Merlin | 15e Régiment de Chasseurs à Cheval | |||
21e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
22e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
Artillerie | Artillerie à cheval | |||
6e division de cavalerie légère - général François Fournier-Sarlovèze | 14e brigade légère - Pierre Mourier | 29e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||
31e Régiment de Chasseurs à Cheval | ||||
1er Régiment de Hussards | ||||
15e brigade légère - Auguste Jean Ameil | 2e Régiment de Hussards | |||
4e Régiment de Hussards | ||||
12e Régiment de Hussards | ||||
Artillerie | Artillerie à cheval | |||
4e division de Cavalerie Lourde - général Jean-Marie Antoine Defrance | 1re brigade lourde - Vincent Axamitowski | 4e régiment de dragons | ||
5e régiment de dragons | ||||
14e régiment de dragons | ||||
12e régiment de dragons | ||||
24e régiment de dragons | ||||
2e brigade lourde - Jean Charles Quinette de Cernay | 16e Régiment de Dragons | |||
17e régiment de dragons | ||||
21e régiment de dragons | ||||
26e régiment de dragons | ||||
27e régiment de dragons | ||||
13e régiment de cuirassiers | ||||
Artillerie | Artillerie à cheval | |||
Réserve et Parc | Artillerie | 5e Régiment d’Artillerie à Cheval | ||
6e Régiment d’Artillerie à Cheval | ||||
Train | 1er et 4e bataillon du Train | |||
Corps détachés | IVe Corps - général Henri Gatien Bertrand | 12e division d'Infanterie - général Charles Antoine Morand | 1re brigade - Antoine Alexandre Julienne Bellair | 8e régiment d'infanterie légère |
2e brigade - Jean François Toussaint | ||||
13e régiment d'infanterie de ligne | ||||
3e brigade - Etienne Hulot | 23e régiment d'infanterie de ligne | |||
137e régiment d'infanterie de ligne | ||||
Artillerie et Train | 2e Régiment d’Artillerie à Pied | |||
7e bataillon du Train | ||||
15e division d'Infanterie - général Achille Fontanelli | 1re brigade - Pietro Sant’Andrea | 1er régiment d'infanterie légère (Italie) | ||
6e régiment d'infanterie de ligne (Italie) | ||||
2e brigade - Philippe André Martel | 1er régiment d'infanterie de ligne (Italie) | |||
4e régiment d'infanterie de ligne (Italie) | ||||
3e brigade - André Pierre Moroni | Régiment des Gardes à Pied de Milan(Italie) | |||
7e régiment d'infanterie de ligne (Italie) | ||||
Artillerie et Train | Artillerie à Pied (Italie) | |||
Bataillon du Train (Italie) | ||||
38e division d'Infanterie - général Frédéric de Franquemont | brigade d'infanterie - Ludwig Friedrich Stockmayer | Régiment léger (Wurtemberg) | ||
Régiment de ligne (Wurtemberg) | ||||
24e brigade de cavalerie légère - Karl August Franz Maximilian von Jett | 1er Régiment de Chevau-Légers Prince Adam (Wurtemberg) | |||
3e Régiment de Chevau-Légers Herzog Ludwig (Wurtemberg) | ||||
Artillerie à cheval (Wurtemberg) | ||||
29e brigade de cavalerie légère - Wolff | Régiment de chevau-légers (Westphalie) | |||
Régiment de Chevau-Légers (Hesse) | ||||
Réserve et Parc | Artillerie | Artillerie à pied | ||
Train | Bataillon du train | |||
Sapeurs | ||||
Gendarmes | ||||
divisions indépendantes | 27e division d'Infanterie - général Jean-Henri Dabrowski | brigade d'infanterie - Edouard Zoltowski | 2e régiment d'infanterie de ligne (Pologne) | |
4e régiment d'infanterie de ligne (Pologne) | ||||
18e brigade de cavalerie légère - Jan Stefan Krukowiecki | Régiment de chasseurs à cheval (Pologne) | |||
2e régiment de Uhlans (Pologne) | ||||
Artillerie et Train | Artillerie à pied (Pologne) | |||
Artillerie à cheval (Pologne) | ||||
Bataillon du Train (Pologne) | ||||
Sapeurs (Pologne) | ||||
Garnison de Leipzig - général Pierre Margaron | brigade d'infanterie - Antoine Joseph Bertrand | 35e régiment d'infanterie légère | ||
132e régiment d'infanterie de ligne | ||||
138e régiment d'infanterie de ligne | ||||
1er régiment provisoire d'Infanterie de Ligne | ||||
brigade Badoise - Friedrich von Hochberg | Chasseurs (Jägers) (Bade) | |||
2e régiment de Ligne (Bade) | ||||
Artillerie à pied (Bade) | ||||
brigade de cavalerie | 1er régiment provisoire de Dragons | |||
2e régiment provisoire de Dragons | ||||
Artillerie et Train | Artillerie à Cheval | |||
Train | ||||
Ouvriers | ||||
Gendarmes | ||||
division de Marche - général Étienne Nicolas Lefol | brigade provisoire de Marche | Régiment d’Infanterie d'Erfurt | ||
54e régiment d'infanterie de ligne | ||||
Bataillon de Marche |
Forces coalisées
Armée de Bohême (général en chef : Feldmarschall Karl Philipp zu Schwarzenberg)
Armée russe - Michel Barclay de Tolly | Ier Corps d'infanterie - général Andreï Ivanovitch Gortchakov | 5e division d'infanterie - Vladimir Petrovich Mezentzov | 1re brigade | Régiment de Sevsk | |
Régiment de Perm | |||||
2e brigade - Prince de Sibérie | Régiment de Kalouga | ||||
Régiment de Moguilev | |||||
3e brigade | 23e Chasseurs | ||||
24e Chasseurs | |||||
14e division d'infanterie | 1re brigade | Régiment de Tenguinsk | |||
Régiment d'Estonie | |||||
2e brigade | Régiment de Toula | ||||
Régiment de Navaguinsk | |||||
3e brigade - Winstoff | 25e Chasseurs | ||||
26e Chasseurs | |||||
Artillerie du Corps | 6e batterie légère | ||||
7e batterie légère | |||||
3e batterie de position | |||||
IIe Corps d'Infanterie - Duc Eugène de Wurtemberg | 3e division d'infanterie - Prince Chakhovskoï | 1re brigade | Régiment de Revel | ||
Régiment de Mourom | |||||
2e brigade | Régiment de Tchernigov | ||||
Régiment de Selenguinsk | |||||
3e brigade | 20e Chasseurs | ||||
21e Chasseurs | |||||
4e division d'Infanterie - Dmitri Pouchnitzki | 1re brigade - Colonel Fedorov | ||||
Régiment de Tobolsk | |||||
Régiment de Volhynie | |||||
2e brigade | |||||
Régiment de Krementchoug | |||||
Régiment de Minsk | |||||
Artillerie du Corps | 27e batterie légère | ||||
5e et 13e batteries de position | |||||
Artillerie à Cheval | |||||
Réserve russe - Grand-Duc Constantin | IIIe Corps de Grenadiers - Nikolaï Raïevski | 1re division de Grenadiers - Alexandre Alexandrovitch Pissarev | 1re brigade - Kniajnin | Régiment d'Ekatérinoslav | |
Régiment du Comte Araktchéiev | |||||
2e brigade - Ocht | Régiment de Saint-Pétersbourg | ||||
Régiment de Tauride | |||||
3e brigade - Yemlianov | Régiment de Pernau | ||||
Régiment de Kexholm | |||||
2e division de Grenadiers - Pavel Nikolaïevitch Tchoglokov | 1re brigade - Dmitri Levin | Régiment de Kiev | |||
Régiment de Moscou | |||||
2e brigade - Damas | Régiment d'Astrakhan | ||||
Régiment de Fanagorie | |||||
3e brigade - | Régiment de Petite Russie | ||||
Régiment de Sibérie | |||||
Artillerie du Corps | 14e batterie légère | ||||
30e et 33e batterie de position | |||||
Ve Corps de la Garde Impériale Russe - Alexis Petrovitch Iermolov | 1re division de la Garde - Baron Grigori Vladimirovitch Von Rosen | 1re brigade - Yakov Alekseevich Potemkine | Régiment Leib-Garde Préobrajenski | ||
Régiment Leib-Garde Sémenovski | |||||
2e brigade - Matvey Evgrafovitch Khrapovitzki | Régiment Leib-Garde Izmaïlovski | ||||
Régiment Leib-Garde Chasseurs | |||||
2e division de la Garde - Udom | 1re brigade - Maxim Konstantinovich Krijanovski | Régiment Leib-Garde Lituanie | |||
Régiment Leib-Garde Grenadiers | |||||
2e brigade - Petr Fedorovich Jeltoukhin II | Régiment Leib-Garde Finlandski | ||||
Régiment Leib-Garde Pavloski | |||||
Artillerie de la Garde | 1re batterie de position | ||||
1re et 2e batterie légère | |||||
Garde Royale Prussienne (rattachée à la garde russe) | brigade Von Alvensleben | 1er Régiment de la Garde à Pied | |||
2e Régiment de la garde à Pied | |||||
Artillerie de la garde | |||||
Réserve de cavalerie russe - Prince Dmitri Vladimirovitch Galitzine | 1re division de Cuirassiers - Nikolaï Ivanovitch Déprédardovitch | 1re brigade - Arséniev | Régiment des chevaliers de la Garde | ||
Régiment des Gardes à Cheval | |||||
2e brigade | Régiment des cuirassiers de l'Empereur | ||||
Régiment des cuirassiers de l'Impératrice | |||||
2e division de Cuirassiers - Nikolaï Vassilievitch Krétov | 1re brigade - Vasily I. Karatiev | régiment d'Astrakhlan | |||
Régiment d'Ekatérinoslav | |||||
2e brigade - Ivan Sergueïevitch Léontiev | Régiment de Gloukhov | ||||
Régiment de Pskov | |||||
3e division de Cuirassiers - Ilya Mikhaïlovitch Duka | 1re brigade - Andreï Ivanovitch Goudovitch | Régiment de l'Ordre Militaire | |||
Régiment de la Petite Russie | |||||
2e brigade - Vassili Lévachov | Régiment de Novogrod | ||||
Régiment de Starodoub | |||||
Cavalerie légère de la Garde | brigade | Régiment de Hussards | |||
Régiment de Uhlans | |||||
Régiment des Dragons | |||||
Régiment des Cosaques | |||||
Régiment des Cosaques de la Mer Noire | |||||
Artillerie à cheval | 1re batterie à cheval | ||||
2e batterie à cheval | |||||
3e batterie à cheval | |||||
Cavalerie de la Garde Royale Prussienne | brigade | Gardes du Corps | |||
Gardes du Corps (Chasseurs) | |||||
Régiment de cavalerie légère | |||||
Régiment de chasseurs | |||||
4e batterie à Cheval | |||||
Corps de cavalerie russe - Piotr Petrovitch Pahlen III | 1re brigade - Fédor Vassilievitch Ridiger | Régiment de Hussards de Grodno | |||
Régiment de Hussards de Soum | |||||
2e brigade - Grigori Ivanovitch Lissanevitch | Régiment de Uhlans de Tchougouïev | ||||
Régiment de Hussards de Loubno | |||||
3e brigade - Vasily Dmitrievitch Ilovaïski XII | Cosaques du Don | ||||
Tratares de Crimée | |||||
Cosaques du Comte Matveï Platov | 1re brigade - Bergmann | Régiment de Tchernozoubov | |||
Cosaques du Don et de Mer Noire | |||||
2e brigade de cosaques du Don | Régiment de l'Hetman | ||||
Régiment d'Ilovaïski | |||||
Régiment de Rebreyev | |||||
Régiment de Grekov XXI | |||||
Régiment de Grekov I | |||||
Réserve d'artillerie Russe | 2e batterie de position | ||||
Batterie du Comte Araktchéïev | |||||
1,2,10,29 batteries de positions | |||||
1,3,10,16,23 batteries à cheval | |||||
Batterie d’Équipage des Marins de la Garde | |||||
>Armée autrichienne - Feldmarschall Karl Philipp zu Schwarzenberg | Ier Corps - Feldzeugmeister Hiéronymus von Colloredo-Mannsfeld | 1re division légère - Prince Moritz de Liechtenstein | brigade (Johann) Ignaz von Hardegg | Régiment de Chasseurs | |
1er régiment de Chevau-Légers Kaiser | |||||
Batterie à cheval | |||||
brigade Ludwig Heinrich August von Schreither | 7e régiment frontalier Border | ||||
Régiment de Chasseurs | |||||
4e régiment de Dragons Levenehr | |||||
4e Régiment de Cheveau-légers Vincent | |||||
Batterie à cheval | |||||
2e division légère - Ferdinand von Bubna und Littitz | brigade Joseph Freiherr Zechmeister von Rhenau | 9e régiment frontalier Peterwardeiner | |||
Régiment de Chasseurs | |||||
7e Régiment de Hussards Lichtenstein | |||||
Batterie à cheval | |||||
brigade Georg von Weiland | 11e régiment Erzherzog Rainer | ||||
Régiment de la Landwehr de Wurtzbourg | |||||
6e Régiment de Hussards Blankenstein | |||||
Batterie à cheval | |||||
brigade du Comte Adam Albert de Neipperg | Régiment de Chasseurs | ||||
1er Régiment de Hussards Kaiser | |||||
Batterie à cheval | |||||
1re division - (Johann) Heinrich Hardegg | brigade Karl Ludwig Raigecourt | 12e régiment frontalier Deutsch-Banater | |||
4e régiment de Hussards Hesse-Hombourg | |||||
6e régiment de Dragons Riesch | |||||
Batterie à Cheval | |||||
2e division - Franz von Wimpffen | brigade Samuel von Giffing (tué dans la bataille) | 54e régiment d'infanterie Froon | |||
25e régiment d'infanterie de Vaux | |||||
Batterie à pied | |||||
brigade Josef Czerwenka | 35e régiment d'infanterie Argenteau | ||||
42e régiment d'infanterie Erbach | |||||
Batterie à pied | |||||
3e division - Generalmajor Carl von Greth | brigade Generalmajor Franz Mumb von Mühlheim | 30e régiment d'infanterie Prinz de Ligne | |||
9e régiment d'infanterie Czartorski | |||||
Batterie à pied | |||||
brigade Generalmajor Karl Paul von Quosdanovich | 21e régiment d'infanterie Albert Giulay | ||||
17e régiment d'infanterie Reuss-Plauen | |||||
Batterie à pied | |||||
Réserve d'artillerie du Ier Corps | Batterie lourde de position | ||||
Batterie de position | |||||
IIe Corps - Général Maximilian Comte Merveldt Monarchie de Habsbourg | 1re division - Ignaz von Lederer | brigade Sorenberg | 8e régiment frontalier Gradiskaner | ||
8e régiment de Hussards Kienmayer | |||||
1er régiment de Dragons Erzherzog | |||||
Batterie à pied | |||||
brigade Johann Baptist Longueville | 24e régiment d'infanterie Strauch | ||||
44e régiment d'infanterie Bellegarde | |||||
Batterie à pied | |||||
2e division - Prince Alois de Liechtenstein | brigade Joseph Klopstein von Ennsbruck | 20e régiment d'infanterie Kaunitz | |||
56e régiment d'infanterie Wenzel Colloredo | |||||
batterie à pied | |||||
brigade von Mecsery | 18e régiment d'infanterie Reuss-Greiz | ||||
47e régiment d'infanterie Vogelsang | |||||
11e régiment de Landwehr Erzherzog Rainer | |||||
Batterie à pied | |||||
Réserve d'artillerie | Batterie lourde de position | ||||
Batterie de position | |||||
IIIe Corps - Feldzeugmeister Comte Ignácz Gyulay | 1re division - Louis Charles Folliot de Crenneville | brigade von Hecht | 5e régiment frontalier Warasdin-Kreuzer | ||
6e régiment frontalier Warasdin-St Georg | |||||
5e régiment de Chevau-Légers Klenau | |||||
6e régiment Chevau-Légers Rosenberg | |||||
Batterie à pied | |||||
2e division - Albert Joseph Murray de Malgum | brigade Joseph Maria Lamezan-Salins | 8e régiment d'infanterie Erzherzog Ludwig | |||
7e régiment d'infanterie Würzburg | |||||
Batterie à pied | |||||
brigade Joseph Weigel von Löwenwarth | 37e régiment d'infanterie Mariassy | ||||
60e régiment d'infanterie Ignaz Giulay | |||||
Batterie à pied | |||||
3e division - Prince Phillip de Hesse Hombourg | brigade Markus von Csollich | 41e régiment d'infanterie Kottulinsky | |||
1er régiment d'infanterie Kaiser | |||||
Batterie à pied | |||||
brigade Anton Grimmer von Riesenburg | 36e régiment d'infanterie Kollowrath | ||||
28e régiment d'infanterie Fröhlich | |||||
Batterie à pied | |||||
Réserve d'artillerie | Batterie lourde de position | ||||
Batterie de position | |||||
IVe Corps - Général Comte Johann Klenau Monarchie de Habsbourg | 1re division - Joseph von Mohr | brigade Ivan Astafievitch Baumgarten | 16e régiment frontalier Walachisches | ||
13e régiment frontalier Walachisch-Illyrisches | |||||
2e régiment de Chevau-Légers | |||||
12e régiment de Hussards du Palatinat | |||||
3e régiment de Hussards Erzherzog Ferdinand | |||||
Batterie à cheval | |||||
2e division - Prince Luwig Alois Joachim Hohenlohe-Bartenstein | brigade Josef von Schäffer | 57 régiment d'infanterie Josef Colloredo | |||
15e régiment d'infanterie Zach | |||||
Batterie à pied | |||||
brigade Franz Splenyi | 40e régiment d'infanterie Würtemberg | ||||
29e régiment d'infanterie Lindenau | |||||
Batterie à pied | |||||
3e division - Mayer von Heldensfeld | brigade Franz Abele von und zu Lilienberg | 12e régiment d'infanterie Alois Liechtenstein | |||
22e régiment d'infanterie Koburg | |||||
Batterie à pied | |||||
brigade Albrecht Albrecht Johann de Best | 3e régiment d'infanterie Erzherzog | ||||
49e régiment d'infanterie Kerpen | |||||
Batterie à pied | |||||
Cavalerie du IVe Corps | brigade Franz Maximilian Joseph Desfours zu Mont und Athienville | 1er régiment de cuirassiers Kaiser | |||
3e régiment de Chevau-légers O'Reilly | |||||
Réserve d'artillerie | Batterie lourde de position | ||||
Batterie légère | |||||
Réserve d'infanterie - Général Prince Friedrich von Hesse-Hombourg Monarchie de Habsbourg | 1re division - Nikolaus Joseph Rochus Weissenwolff | brigade Friedrich Karl Ludwig Fürstenwerther | Grenadiers Czarnotzky | ||
Grenadiers Obermayer | |||||
Grenadiers Berger | |||||
Grenadiers Oklopsia | |||||
Batterie à pied | |||||
brigade Nikolaus Joseph Rochus Weissenwolff | Grenadiers Habinay | ||||
Grenadiers Portner | |||||
Grenadiers Fischer | |||||
Grenadiers Call | |||||
Batterie à pied | |||||
2e division - (Vincenz Ferrer) Friedrich von Bianchi | brigade Auguste von Beck | 2e régiment d'infanterie Hiller | |||
33e régiment d'infanterie Hieronymus Colloredo | |||||
Batterie à pied | |||||
brigade Eugène Comte Haugwitz | 19e régiment d'infanterie Hessen-Homburg | ||||
48e régiment d'infanterie Simbschen | |||||
Batterie à pied | |||||
brigade Karl von Quallenberg | 32e régiment d'infanterie Esterhazy | ||||
34e régiment d'infanterie Davidovich | |||||
Batterie à pied | |||||
Corps de Cuirassiers - Feldmarschlleutnant Comte Johann Nepomuk von Nostitz-Rieneck Monarchie de Habsbourg | 1re division - Johann Nepomuk Graf von Klebelsberg | brigade Leopold von Rothkirch und Panthen | 2e régiment Cuirassiers Erzherzog Franz | ||
4e régiment Cuirassiers Kronprinz Ferdinand | |||||
brigade Maximilian Anton Karl von Auersperg | 8e régiment Cuirassiers Hohenzollern | ||||
5e régiment Cuirassiers Sommariva | |||||
2e division - Charles-Léopold-Eugène de Civalart d’Happoncourt | brigade (Johann) Ferdinand Kuttalek von Ehrengreif | 3e régiment Cuirassiers Herzog Albert | |||
7e régiment Cuirassiers Lothringen | |||||
Réserve d'artillerie Monarchie de Habsbourg | Batterie légère à pied | ||||
Batterie à pied | |||||
Batterie lourde | |||||
Batterie d'obusiers | |||||
Batterie à cheval | |||||
Corps prussien rattaché à l'armée de Bohême - Général Lieutenant Friedrich Heinrich Kleist von Nollendorf | IIe Corps prussien - Général Lieutenant Friedrich Heinrich Kleist von Nollendorf | 9e brigade - Johann Friedrich Karl Von Klüx | Schlesisches Schützenbataillon (Bataillon de Tirailleurs de Silésie) | ||
1. ostpreußisches Infanterieregiment (1er régiment d'infanterie Prusse Orientale) | |||||
6. Reserve-Infanterieregiment (6e régiment d'infanterie de réserve) | |||||
7. schlesisches Landwehr-Infanterieregiment (7e régiment d'infanterie de Landwehr Silésie) | |||||
1. schlesisches Landwehr-Kavallerieregiment (1er régiment de cavalerie de Landwehr Silésie) | |||||
10. Feldartillerie-Batterie (10e Batterie à cheval) | |||||
10e brigade - Georg von Pirch I | 2. westpreußisches Infanterieregiment (2e régiment d'infanterie Prusse occidentale) | ||||
7. Reserve-Infanterieregiment (7e régiment d'infanterie de réserve) | |||||
9. schlesisches Landwehr-Infanterieregiment (9e régiment d'infanterie Landwehr Silésie) | |||||
2. Schlesisches Landwehr-Kavallerieregiment (2e Régiment cavalerie Landwehr Silésie) | |||||
8. Fußartillerie-Batterie (8e batterie à pied) | |||||
11e brigade - Hans Ernst Karl von Zieten | Schlesisches Schützenbataillon (Bataillon de Tirailleurs de Silésie) | ||||
1. schlesisches Infanterieregiment (1er régiment d'infanterie de Silésie) | |||||
10. Reserve-Infanterieregiment ( 10e régiment d'infanterie de réserve) | |||||
8. Landwehr-Infanterieregiment (8e régiment d'infanterie de Landwehr) | |||||
Neumärkisches Dragonerregiment (Régiment des Dragons de Nouvelle Marche) | |||||
3. Schlesisches Landwehr-Kavallerieregiment (3e Régiment cavalerie Landwehr Silésie) | |||||
11. Fußartillerie-Batterie (11e batterie à pied) | |||||
12e brigade - Prince August Friedrich Wilhelm Heinrich de Prusse | 2. schlesisches Infanterieregiment (2e régiment d'infanterie de Silésie) | ||||
11. Reserve-Infanterieregiment (11e régiment d'infanterie de réserve | |||||
10. schlesisches Landwehr-Infanterieregiment (10e régiment d'infanterie de Landwehr de Silésie) | |||||
Schlesisches Ulanenregiment (Régiment de Hulans de Silésie) | |||||
4. Schlesisches Landwehr-Kavallerieregiment (4e Régiment cavalerie Landwehr Silésie | |||||
Cavalerie du IIe Corps - Friedrich Erhard Leopold von Röder | brigade de cuirassiers August Friedrich Ludwig Von Wrangel | Ostpreußisches Kürassierregiment (Régiment de cuirassiers de Prusse orientale) | |||
Brandenburgisches Kürassierregiment (Régiment de Cuirassiers de Brandebourg) | |||||
Schlesisches Kürassierregiment (Régiment de Cuirassiers de Silésie) | |||||
brigade de cavalerie Johann Karl Jakob von Mutius | 7. schlesisches Landwehr-Kavallerieregiment (7e régiment de cavalerie Landwehr de Silésie | ||||
8. schlesisches Landwehr-kavallerieregiment (8e régiment de cavalerie Landwehr de Silésie) | |||||
7e et 8e batterie à cheval | |||||
Réserve d'artillerie - Karl Johann Ludwig von Braun | 7e, 14e et 21e batteries légères à pied | ||||
3e et 6e batterie à pied | |||||
1ere batterie d'obusier | |||||
9e batterie à cheval | |||||
Pionniers | |||||
Corps Franc - Général Lieutenant Johann Adolph von Thielmann | brigade autrichienne von Gasser | 2e régiment de chevau-légers Hohenzollern | |||
5e régiment de chevau-légers Klenau | |||||
8e régiment de Hussards Kienmayer | |||||
brigade prussienne Prince Biron | 2e régiment de Hussards de Silésie | ||||
Régiment de cavalerie nationale Silésie | |||||
brigade russe comte Vasily Vasilievitch Orlov-Dénissov | Régiment de cosaques Gorin II | ||||
Régiment de cosaques Yagodin II | |||||
Obusiers à cheval autrichiens | |||||
Artillerie cosaques |
Ier Corps Prussien - Général-lieutenant Hans David Ludwig Yorck von Wartenburg | Avant-Garde - Andreas-Georg-Friedrich von Katzler | Westpreußisches Grenadierregiment Grenadiers de Prusse occidentale | |
Leib-Grenadierregiment (Grenadiers du Régiment du Corps) | |||
Ostpreußisches Jägerbataillon (Bataillon de chasseurs de Prusse orientale) | |||
Garde-Jägerbataillon (Bataillon de chasseurs de la Garde) | |||
2. Ostpreußisches Infanterieregiment (2e régiment d'infanterie de Prusse orientale) | |||
1. Brandenburgisches Infanterieregiment (1er régiment d'infanterie du Brandebourg) | |||
12. Reserveregiment (12e régiment d'infanterie de réserve) | |||
13. schlesisches Landwehr-Infanterieregiment (13e régiment d'infanterie Landwehr de Silésie) | |||
14. schlesisches Landwehr-Infanterieregiment (14e régiment d'infanterie Landwehr de Silésie) | |||
15. schlesisches Landwehr-Infanterieregiment (15e régiment d'infanterie Landwehr de Silésie) | |||
2. Leibhusarenregiment (2e régiment de Hussards du Corps) | |||
Brandenburgisches Husarenregiment (Régiment de Hussards du Brandebourg) | |||
Brandenburgisches Ulanenregiment (Régiment de Ulhans de Brandebourg) | |||
Ostpreußisches Kavallerieregiment (Régiment de cavalerie Prusse Orientale) | |||
5. Landwehr-Kavallerieregiment (5e Régiment de cavalerie de Landwehr) | |||
12. Fußartillerie-Batterie (12e batterie à pied) | |||
2. Feldartillerie-Batterie (2e batterie à cheval) | |||
1re brigade - Karl Friedrich Franziskus von Steinmetz | Ostpreußisches Grenadierregiment (Régiment de grenadiers de Prusse orientale) | ||
Schlesisches Grenadierregiment (Régiment de grenadiers de Silésie) | |||
5. schlesisches Landwehr-Infanterieregiment (5e Régiment d'infanterie de Landwehr Silésie) | |||
13. schlesisches Landwehr-Infanterieregiment (13e Régiment d'infanterie de Landwehr Silésie | |||
2. Leibhusarenregiment (2e Régiment de Hussards du Corps) | |||
2. Fußartillerie-Batterie (2e batterie à pied) | |||
2e brigade - Prince Karl Friedrich August von Mecklembourg-Strelitz | 1. Ostpreußisches Infanterieregiment (1er régiment d'infanterie de Prusse orientale) | ||
2. Ostpreußisches Infanterieregiment (2e régiment d'infanterie de Prusse orientale) | |||
6. schlesisches Landwehr-Infanterieregiment (6e Régiment d'infanterie Landwehr de Silésie) | |||
Mecklenburgisches Husarenregiment (Régiment de Hussards du Mecklembourg) | |||
1. Fußartillerie-Batterie (1re batterie à pied) | |||
7e brigade - Heinrich Wilhelm von Horn | Régiment d'infanterie du Corps | ||
Thüringisches Infanterieregiment (Régiment d'infanterie de Thuringe) | |||
4. schlesisches Landwehr-Infanterieregiment 4e régiment d'infanterie Landwehr de Silésie | |||
15. schlesisches Landwehr-Infanterieregiment (15e régiment d'infanterie Landwehr de Silésie) | |||
3. schlesisches Landwehr-Kavallerieregiment (3e régiment de cavalerie Landwehr de Silésie) | |||
10. schlesisches Landwehr-Kavallerieregiment (10e régiment de cavalerie Landwehr de Silésie) | |||
3. Fußartillerie-Batterie (3e Batterie à pied) | |||
8e brigade - Friedrich Heinrich Karl von Hünerbein | 1. Brandenburgisches Infanterieregiment (1er Régiment d'infanterie de Brandebourg | ||
12. Reserve- Infanterieregiment (12e régiment d'infanterie de réserve) | |||
14. schlesisches Landwehr-Infanterieregiment (14e régiment d'infanterie Landwehr de Silésie) | |||
Brandenburgisches Husarenregiment (Régiment Hussards de Brandebourg) | |||
15. Fußartillerie-Batterie (15e batterie à pied) | |||
XIe Corps Russe - Général Lieutenant Baron Fabian Wilhelmovich Gottlieb Osten-Sacken | 27e division d'infanterie - Dmitri Petrovich Névérovski | 1re brigade - Maxim Fedorovich Stavitzki | Régiment de Vilan |
Régiment de Simbirsk | |||
Régiment d'Odessa | |||
3e brigade - Alexei Semionovich Kollogribov | 49e régiment de Chasseurs | ||
50e régiment de Chasseurs | |||
10e division d'infanterie - Ivan Andreïevitch Lieven III | Régiment de Yaroslavl | ||
2e brigade - Baron Sass | Régiment de Crimée | ||
Régiment de Bélozersk | |||
3e brigade - Mikhaïl Fedorovitch Akhlestychev | 8e régiment de chasseurs | ||
39e régiment de chasseurs | |||
16e division d'infanterie - Repninski | 1re brigade - Repninski | Régiment d'Okhotsk | |
Régiment du Kamatchaka | |||
Corps Russe - Général d'infanterie Comte Alexandre Louis Andrault de Langeron | Avant-Garde - Roudtzevitch | brigade de Cavalerie | Régiment des dragons de Kargopol |
Régiment des dragons de Kiev | |||
Régiment des dragons de Kinbourn | |||
Régiment des chasseurs à cheval de Lituanie | |||
Régiment des chasseurs à cheval de Dorpat | |||
1er régiment des cosaques d'Ukraine | |||
3e régiment des cosaques d'Ukraine | |||
Régiment de cosaques du Don Sélivanov II | |||
Régiment de cosaques du Don Koutéïnikov | |||
9e division d'infanterie - Udom II | 1re brigade - Konstantin Markovitch Poltaratzki | Régiment de Nachébourg | |
Régiment d'Apchéron | |||
2e brigade - Alexandre Ivanovitch Youchkov | Régiment de Riajsk | ||
Régiment de Iakoutsk | |||
3e brigade - Grünbladt | 10e régiment de Chasseurs | ||
38e régiment de chasseurs | |||
8e et 15e batterie | |||
IXe Corps Russe - Général-Lieutenant Zakhar Dmitrievitch Olsoufiev | 15e division d'infanterie | 1re brigade - Torn | Régiment de Vitebsk |
Régiment de Kozelsk | |||
2e brigade - Anensur | régiment de Koura | ||
régiment de Kolyvan | |||
3e brigade - A.F. Tikhanovski I | 12e régiment de chasseurs | ||
22e régiment de chasseurs | |||
Xe Corps russe - Général-Lieutenant Ivan Mikhailovich Kaptsevitch | 22e division d'infanterie - Pavel Petrovich Tourtchaninov | 2e brigade - Mikhaïl Andreïevitch Chkapski | Régiment de Viatka |
Régiment de Starskol | |||
Régiment d'Olonetz | |||
3e brigade - Ivan Nikolaievich Dournovo | 29e régiment de chasseurs | ||
45e régiment de chasseurs | |||
8e division d'infanterie - Prince Alexandre Petrovitch Ouroussov | 1re brigade - Vasily Nikanorovitch Chenchin | Régiment d'Arkhangelsk | |
Régiment de Schlisselbourg | |||
2e brigade - von Rehren | Régiment de Vielle-Ingermanland | ||
38e régiment de Chasseurs | |||
Artillerie du Corps | 2e,18e,34e et 39e batterie de position | ||
3e,19e,et 29e batterie légère | |||
2e batterie à cheval | |||
VIIIe Corps russe - Général-Lieutenant Comte Guillaume Emmanuel Guignard de Saint-Priest | 17e division d'infanterie - Pillar | 1re brigade - Ermolaï Fedorovitch Kern | Régiment de Riazan |
Régiment du Bélozersk | |||
2e brigade - Tchertov I | Régiment de Brest | ||
Régiment de Willmanstrand | |||
3e brigade - Kharitonov | 30e régiment de Chasseurs | ||
48e régiment de Chasseurs | |||
11e division d'infanterie - Prince Ivan Stepanovitch Gourialov | 1re brigade - Moisey Ivanovitch Karpenko | Régiment de Iéletz | |
Régiment de Polotsk | |||
2e brigade - Tourguénev | Régiment de Iékatérinbourg | ||
Régiment de Rylsk | |||
3e brigade - Baron Adam Ivanovitch Bistrom II | 1er régiment de Chasseurs | ||
33e régiment de Chasseurs | |||
cavalerie du VIIIe Corps | brigade Nikolaï Mikhaïlovitch Borozdin II | Régiment des dragons de Nouvelle-Russie | |
Régiment des dragons de Mitau | |||
Régiment des dragons de Kharkov | |||
brigade de Cosaques - Kaïssarov | Cosaques du Don | ||
Régiment des Kalmouks de Stavropol | |||
artillerie du VIIIe Corps | 32e batterie de position | ||
32e et 33e batterie légère | |||
Réserve prussienne | Réserve de cavalerie prussienne - Général-Major Jürgass | 1er régiment de dragons Prusse occidentale | |
Régiment Dragons de Lituanie | |||
1er régiment de cavalerie Landwehr Nouvelle-Marche | |||
1ere et 3e batterie à cheval | |||
Réserve d'artillerie - Lieutenant-colonel Schmidt | 1ere et 2e batterie lourde à pied | ||
24e batterie à pied | |||
1re batterie légère à pied | |||
12e batterie à cheval | |||
Réserve cavalerie Russe - Illarion Vasilievich Vassiltchikov | 3e division de Dragons - | 1re brigade - Sergueï Nikolaïevitch Ouchakov | Régiment de dragons de Smolensk |
Régiment de dragons de Courlande | |||
2e division de Hussards - | 1re brigade - Anastasiy Antonovitch Yourkovski | Régiment de hussards de Russie blanche | |
Régiment de hussards d'Akhtyrsk | |||
2e brigade - Illarion Vasilievich Vassiltchikov | Régiment de Hussards d'Alexandria | ||
Régiment de hussards de Marioupol | |||
Cosaques - Karpov II | Cosaques du Don | ||
4e régiment de cosaques d'Ukraine | |||
2e régiment de Bashkirs | |||
2e régiment de Kalmouks | |||
Régiment de volontaires du Baron Bode | |||
Réserve d'artillerie russe | 10e et 13e batterie de position | ||
24e et 35e batterie légère | |||
18e batterie à cheval |
Armée du Nord (général en chef : Prince royal de Suède Jean-Baptiste Jules Bernadotte)
IIIe Corps prussien - Général Lieutenant Friedrich Wilhelm Bülow von Dennewitz | 3e brigade - Prince Louis-Guillaume de Hesse-Hombourg | Grenadiers de Prusse orientale | |
3e régiment d'infanterie de Prusse orientale | |||
4e régiment d'infanterie de réserve | |||
4e régiment d'infanterie de Landwehr Prusse orientale | |||
1er régiment de Hussards du Corps | |||
5e batterie à pied | |||
5e brigade - Ludwig Friedrich Hans Christoph von Borstell | Grenadiers de Poméranie | ||
1er régiment d'infanterie de Poméranie | |||
2e régiment d'infanterie de réserve | |||
2e régiment d'infanterie de Landwehr de Kurmark | |||
Régiment de hussards de Poméranie | |||
Régiment de Uhlans de Prusse orientale | |||
10e batterie à pied | |||
6e brigade - August-Friedrich-Erdmann von Krafft | Régiment d'infanterie de Colberg | ||
9e régiment d'infanterie de réserve | |||
1er régiment d'infanterie de Landwehr de Neumark | |||
Régiment de Chasseurs de Prusse-Orientale | |||
1er régiment de cavalerie de Landwehr de Poméranie | |||
16e batterie à pied | |||
Réserve de cavalerie - Joachim Friedrich Wilhelm von Oppen | 1re brigade - Karl Alexander Wilhelm von Treskow | Régiment des dragons de la Reine | |
Régiment des dragons de Brandebourg | |||
2e régiment des dragons de Prusse occidentale | |||
2e brigade - Hans Joachim Friedrich von Sydow | 2e régiment de cavalerie de Lanwehr de Kurmark | ||
4e régiment de cavalerie de Landwehr de Kurmärk | |||
2e régiment de Landwehr de Poméranie | |||
5e et 6e batterie à cheval | |||
Réserve d'artillerie - Karl Friedrich von Holtzendorf | artillerie prussienne | 19e batterie à pied | |
4e et 5e batterie lourde à pied | |||
11e batterie à cheval | |||
artillerie russe | |||
7e et 21e batterie de position | |||
Corps russe - Général-lieutenant Ferdinand Ferdinandovich von Wintzingerode | Avant-Garde - Comte Mikhaïl Semionovitch Vorontsov | brigade d'infanterie - Fedor Evstafievich Kniper | 2e régiment de chasseurs |
13e régiment de chasseurs | |||
14e régiment de chasseurs | |||
division de cavalerie - Iossif Orourk (en) | brigade de cavalerie - Alexandre von Benckendorff | Régiment de Uhlans de Volhynie | |
Régiment de Hussards de Pavlograd | |||
Régiment de cosaques du Don Diatchkin | |||
11e batterie à cheval | |||
brigade de cosaques - Melnikov IV | Régiment de Cosaques du Don Melnikov IV | ||
Régiment de cosaques du Don Melnikov V | |||
brigade de cosaques - Joseph Stael von Holstein | Régiment de Cosaques du Don d'Andréyanov II | ||
1er Régiment de Bachkirs | |||
brigade de cosaques - Brändel | 1er régiment de cosaques du Boug | ||
3e régiment de cosaques de l'Oural | |||
21e division d'infanterie - Vasily Danilovich Laptev | 1re brigade - Fedor Fedorovich Rosen | Régiment Pétrovski | |
Régiment de Podolsk | |||
Régiment de Lituanie | |||
2e brigade - Alexandre Karlovitch Rudinger | Régiment de la Néva | ||
44e régiment de chasseurs | |||
artillerie de la 22e division | 42e batterie légère | ||
31e batterie de position | |||
24e division d'infanterie - Nikolaï Vassilievitch Vouitch | 1re brigade - Fedor Vassilievitch Zvarykin | Régiment de Chirvan | |
Régiment d'Oufa | |||
2e brigade - Mikhaïl Nikolaïevitch Maznev | Régiment de Boutyrsk | ||
19e régiment de chasseurs | |||
3e brigade - Boulinski | Régiment de Tomsk | ||
40e régiment de chasseurs | |||
46e batterie légère | |||
division d'infanterie provisoire - Harpe | Régiment de Toula | ||
Régiment de Navaguinsk | |||
réserve de grenadiers | |||
artillerie de réserve | 21e et 26e batterie de position | ||
13e batterie à cheval | |||
division de cavalerie | 1re brigade - Manteufel | Régiment des dragons de Saint-Pétersbourg | |
Régiment des hussards d'Elisavetgrad | |||
Régiment de cavalerie d'Iakhontov | |||
4e batterie à cheval | |||
2e brigade - Paul Pahlen | Régiments des dragons de Riga | ||
Régiments des dragons de Finlande | |||
Régiments des hussards d'Izum | |||
1re et 5e batterie à cheval | |||
3e brigade - Petr Petrovitch Zagriajski | Régiments des chasseurs à cheval de Nijine | ||
Régiments de uhlans polonais | |||
brigade de cosaques - Ivan Dmitrievitch Ilovaïski IV | Régiment de Cosaques du Don d'Ilovaïski IV | ||
Régiment de cosaques du Don de Grekov IX | |||
Régiment de cosaques du Don de Barabanchtchikov II | |||
Régiment de cosaques du Don de Lochtchilin | |||
Corps suédois - Feld-maréchal Curt von Stedingk | 1re division d'infanterie - Skjöldebrand | 1re brigade - Schützenheim | 1er Régiment Livgarde |
2e Régiment de Livgarde | |||
Régiment de Livgardets Grenadjärer | |||
Régiment des Livgrenadadjärer | |||
2e brigade - Lagerbring | Régiment d'infanterie d'Uppland | ||
Régiment d'infanterie du Södermanland | |||
Régiment d'infanterie de Scanie du Nord | |||
Légion à pied de Poméranie | |||
brigade de cavalerie - | Régiment des Dragons de la Garde | ||
Légion à cheval de Poméranie | |||
Batterie à pied | |||
2e division - Johann August Sandels | 3e brigade - Brännström | Régiment d'infanterie du Göta occidental | |
Régiment d'infanterie du Västmanland | |||
Régiment d'infanterie de Nerike | |||
4e brigade - Reuterskjöld | Régiment d'infanterie de Skaraborg | ||
Régiment d'infanterie d'Elfsborg | |||
Régiment de chasseurs du Värmland | |||
6e brigade - Boije | Régiment d'infanterie de Kronoberg | ||
Régiment d'infanterie de Kalmar | |||
brigade de cavalerie - Skjöldebrand | Régiment de cuirassiers de la Garde | ||
Régiment des hussards de Scanie | |||
Régiment des hussards de Mörner | |||
Artillerie - Geist | Batterie à pied | ||
Batterie à cheval | |||
Réserve d'artillerie - Cardell | Batterie à pied | ||
Batterie à cheval | |||
Fusées Congreve du Rocket Corps britannique, Royal Horse Artillery | |||
Escorte de cosaques du Don |
Armée de réserve russe de Pologne (général en chef : Leonty Leontievich Bennigsen)
Corps russe - Général Leonty Leontievich Bennigsen | division d'avant-garde - Pavel Alexandrovitch Stroganov | brigade Andrey Savvich Glébov | 6e régiment de chasseurs |
41e régiment de Chasseurs | |||
10e et 26e batterie d'artillerie à cheval | |||
Compagnie de Sapeurs Ständer | |||
brigade de cavalerie | 1er régiment de Hussards | ||
1er régiment de Hulans | |||
Cosaques du Don | |||
4e régiment de Cosaques d'Oural | |||
Régiment de Baschkortostan | |||
brigade d'infanterie Cosaque Dmitri Tenichev | Régiment de Simbirsk | ||
Régiment de Penza | |||
12e division d'infanterie - Nikolay Nikolaevitch Khovanski | 1re brigade Fedor Ivanovitch Sanders | Régiment de Smolensk | |
Régiment de Narva | |||
2e brigade Sergueï Fedorovitch Jeltoukin | Régiment d'Alexopol | ||
Régiment de Nouvelle Ingrie | |||
Artillerie | 1re batterie légère | ||
45e batterie de position | |||
13e division d'infanterie - Lindorf | 1re brigade Ignace Petrovitch Rossy | Régiment de Welikije Luki | |
Régiment de Galicie | |||
2e brigade Ivan Dmitrievitch Ivanov | Régiment de Saratov | ||
Régiment de Penza | |||
26e division d'infanterie - Ivan Fedorovitch Paskévitch | 1re brigade Savonia | Régiment de Ladoga | |
Régiment de Poltava | |||
2e brigade Apollon Stepanovich Jemtchoujnikov | Régiment d'Orel | ||
Régiment de Nijni-Novgorod | |||
3e brigade | 5e régiment de Chasseurs | ||
42e régiment de Chasseurs | |||
26e batterie de position | |||
division de cavalerie - Efim Igantevich Tschaplitz | 1re brigade Repninski | Régiment de dragons | |
1er régiment de Chasseurs à cheval | |||
2e régiment de Chasseurs à Cheval | |||
2e brigade Kreutz | 2e régiment combiné de Uhlans | ||
Régiment de Uhlans de Taganrog | |||
Régiment de Uhlans de Sibérie | |||
Régiment de Uhlans de Jitomir | |||
Cosaques du Don | |||
2e batterie à cheval | |||
Réserve d'artillerie - Kolotinski | 18e, 48e et 53e batterie légère | ||
22e batterie de position | |||
9e batterie à cheval | |||
Corps Volant - Emanuel Mensdorf-Pouilly | 3e régiment de Hussards | ||
4e régiment de Hussards | |||
Cosaques du Don |
Carte de la bataille de Leipzig - Positions au 16 octobre

Carte de la bataille de Leipzig - Positions au 18 octobre

Tableau - "Siegesmeldung nach der Schlacht bei Leipzig". Peint en 1839 par Johann Peter Krafft.

Au nombre des pertes, outre le maréchal Poniatowski, on compte les généraux suivants, tous tués durant la bataille ou morts des blessures qu'ils y ont reçues :
- Claude-Charles Aubry de la Boucharderie (général de division)
- Louis Alexandre Bachelet-Damville (général de brigade)
- Jean-Baptiste Nicolas Henry Boyer (général de brigade)
- Christophe François Camus de Richemont (général de brigade)
- Louis Jacques Coehorn (général de brigade)
- Annet-Antoine Couloumy (général de brigade)
- Delmas (Antoine Guillaume Mauraillac d'Elmas de La Coste dit ..., général de division)
- Sixte d'Estko (général de brigade)
- Joseph (ou Jacques) Martin Madeleine Ferrière (général de brigade)
- Jean Parfait Friederichs (général de division)
- Henry Maury (général de brigade)
- Aimé Sulpice Victor Pelletier de Montmarie (général de brigade)
- Honoré Vial (général de division)
- Donatien-Marie-Joseph de Vimeur, vicomte de Rochambeau (général de division)
La trahison des Saxons ne semble pas avoir été préméditée. Elle résulte peut-être simplement du refus de mourir pour une cause considérée comme étangère, conjuguée à la volonté des officiers de préserver leurs hommes alors que le taux de pertes atteint 30% dans certains régiments. Elle relève d'ailleurs d'un mouvement de renaissance du sentiment patriotique et de haine anti-française qui agite toute l'Allemagne. Il donnera naissance dans les décennies suivantes au mythe de la "guerre de libération" nationale allemande.
La responsabilité de la destruction prématurée du pont sur l'Elster a été imputée par Napoléon au colonel Montfort, qui fut suspendu et arrêté à la fin de la campagne. On n'osa cependant pas le faire passer en conseil de guerre car il avait été lui-même laissé sans instructions précises par l'Etat-major. Personne n'avait jamais envisagé sérieusement le besoin d'une retraite. Quand elle devint inévitable, aucune disposition n'avait été prise pour l'organiser. Il était donc difficile de faire le procés du colonel sans mettre en cause la hiérarchie au plus haut niveau : le chef du génie Joseph Rogniat, le major-général Berthier qui aurait dû, de par ses attributions, superviser ces préparatifs et qui au contraire, si l'on en croît le témoignage de Montfort, avait refusé d'écouter ses suggestions en ce sens, voire Napoléon en personne, ce qui était impensable.
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