Pourquoi Napoléon, violemment hostile dans sa jeunesse, ses écrits de l'époque en témoignent, à une noblesse qui l'a pourtant reconnue comme l'un des siens, finit-il par en instaurer une nouvelle ? Lui-même invoque plusieurs raisons. Sa fameuse phrase : "C'est avec des hochets que l'on mène les hommes" ; le sentiment de l'honneur, et les distinctions qu'il réclame, qui serait le seul selon lui à gouverner le comportement des Français ; l'inéluctabilité des stratifications sociales, sur lesquelles un prince doit chercher à s'appuyer plutôt qu'à les combattre.
L'une des causes de la fin de l'Ancien-Régime est la fermeture de la noblesse, qui interdit tout espoir à la haute-bourgeoise de s'y intégrer. Permettre cette fusion, sans rétablir la féodalité, est l'un des buts de l'Empereur, qui voit là le moyen de créer une assise sociale pour les institutions nouvelles et sa nouvelle dynastie.
La Constitution de l'an XII accordant aux membres de la famille impériale le titre de Princes français, il n'est pas interdit de considérer que la noblesse d'Empire apparaît en même temps que le régime lui-même. Elle s'étend ensuite, d'abord lentement, avec les titres de princes et de ducs distribués par Napoléon Ier à ses plus proches collaborateurs en 1806 et 1807, puis plus rapidement après le décret du 1er mars 1808 qui l'instaure officiellement.
Les titres de noblesse sont strictement hiérarchisés selon l'ordre protocolaire suivant : prince, duc, comte, baron, chevalier. Il n'existe ni marquis, ni vicomte, titres jugés ridicules par l'Empereur. Les chevaliers de la légion d'honneur sont de droit chevaliers de l'Empire.
Un Conseil du sceau et des titres se charge d'établir les armoiries de ces nouvelles familles nobles.
L'appartenance à la noblesse ne s'accompagne d'aucun privilège particulier. Elle n'est même héréditaire qu'à la condition de la constitution d'un majorat (parfois fourni par l'Empereur lui-même). Il s'agit d'un ensemble inaliénable de biens meubles ou de rentes, produisant un revenu dont le montant minimum est fixé en fonction du titre auquel il est rattaché. Dans ce cas, cependant, les fils aînés obtiennent le droit de porter le titre immédiatement inférieur à celui de leur père : le fils d'un prince est duc, le fils d'un duc comte, le fils d'un comte baron. Les puînés se contentent pour leur part du titre qui vient après celui de leur aîné. Seul le titre de chevalier fait exception à cette règle des majorats : pour qu'il devienne héréditaire dans une famille, il suffit (!) que trois générations successives l'obtiennent.
Au total, plus de trois mille personnalités sont ainsi distinguées au cours de l'Empire, dont une grande majorité de militaires (près de 70 %). Après la Restauration, les titres impériaux sont confirmés par l'article 71 de la Charte.
Cette noblesse nouvelle est pourtant, du point de vue de l'Empereur, un échec. Il avait espéré, en l'organisant, faire de cette institution l'un des soutiens du régime. Dès 1812, il confie à Armand Augustin Louis de Caulaincourt qu'elle ne répond pas à ses attentes. Il aura une confirmation éclatante de sa faillite, deux ans plus tard, lorsqu'il en verra les couches supérieures se rallier sans états d'âme aux Bourbons – et sans se soucier de ses intérêts dynastiques.
Princes
Ils sont au nombre de douze. Trois d'entre eux sont des frères de l'Empereur ; trois autres doivent leur titre à leur parenté plus lointaine avec Napoléon : Eugène de Beauharnais est son beau-fils, Joachim Murat est son beau-frère, Jean-Baptiste Jules Bernadotte celui de Joseph Bonaparte. Des six qui restent, Charles Maurice de Talleyrand-Périgord est l'unique civil. Louis-Alexandre Berthier, lui, est le seul à cumuler deux titres.
Jean-Jacques Régis de Cambacérès et Charles-François Lebrun ne sont pas ici comptés au rang des princes car leur statut est quelque peu ambigu. Depuis le décret du 1er mars 1808 (article 1), ils ont droit tous deux au titre, en tant que grands-dignitaires. Ils ne sont cependant pas pourvus, comme leurs pairs, d'une principauté et recoivent même, moins de deux mois plus tard, un duché dont ils porteront par la suite le nom de façon usuelle.
Les princes grands dignitaires ajoutent sur leur blason un chef d'azur, semé d'abeilles d'or, les princes souverains un chef d'azur, chargé d'une aigle d'or, empiétant un foudre du même, les ailes étendues et la tête contournée.
- 18 mai 1804 : Joseph Bonaparte, prince impérial
- 18 mai 1804 : Louis Bonaparte, prince impérial
- 18 mai 1804 : Jérôme Bonaparte, prince impérial
- 18 mai 1804 : Eugène de Beauharnais, prince impérial
- 1er février 1805 : Joachim Murat, prince impérial
- 30 mars 1806 : Alexandre Berthier, prince de Neufchâtel
- 5 juin 1806 : Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, prince de Bénévent
- 5 juin 1806 : Jean-Baptiste Jules Bernadotte, prince de Pontecorvo
- 30 juin 1807 : Jean Lannes, prince de Sievers (mais le maréchal refuse de porter le titre)
- 15 août 1809 : Louis-Nicolas Davout, prince d'Eckmühl
- 31 décembre 1809 : Alexandre Berthier, prince de Wagram
- 31 janvier 1810 : André Masséna, prince d'Essling
- 25 mars 1813 : Michel Ney, prince de la Moskova
Ducs
Trende-deux titres sont distribués. Trois de leurs titulaires obtiendront par la suite un titre princier : Louis-Nicolas Davout, André Masséna et Michel Ney. Plus surprenant, trois princes recevront des titres ducaux. Il s'agit de Jean Lannes, créé duc de Montebello un an après avoir été fait prince de Sievers car il refusa toujours de porter ce premier titre ; de Jean-Jacques Régis de Cambacérès et Charles-François Lebrun, princes de jure puisque grands-dignitaires mais qui recoivent presqu'aussitôt après le titre de prince celui de duc, dont ils feront un usage beaucoup plus régulier.
Le titre de duc n'est attribué qu'à des ministres et des maréchaux. Pour qu'il devienne héréditaire, il faut que son titulaire justifie d'un revenu annuel minimum de 200 000 francs.
Les ducs ajoutent sur leur blason un chef de gueules, semé d'étoiles d'argent.
- 27 mai 1807 : François Joseph Lefebvre, duc de Dantzig (ou Dantzick)
- 20 décembre 1807 : François Louis Melzi d'Eril, duc de Lodi
- 19 mars 1808 : Jean-Thomas Arrighi de Casanova, duc de Padoue
- 28 mars 1808 : Louis-Nicolas Davout, duc d'Auerstaedt (ou Auerstädt)
- 24 avril 1808 : Jean-Jacques Régis de Cambacérès, duc de Parme
- 24 avril 1808 : Charles-François Lebrun, duc de Plaisance
- 24 avril 1808 : André Masséna, duc de Rivoli
- 26 avril 1808 : Charles Pierre François Augereau, duc de Castiglione
- mai 1808 : Géraud Christophe Duroc, duc de Frioul
- mai 1808 : François Etienne Christophe Kellermann, duc de Valmy
- mai 1808 : Anne-Jean-Marie-René Savary, duc de Rovigo
- 6 juin 1808 : Michel Ney, duc d'Elchingen
- 7 juin 1808 : Armand-Augustin-Louis de Caulaincourt, duc de Vicence
- 15 juin 1808 : Jean Lannes, duc de Montebello
- 28 juin 1808 : Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, duc de Raguse
- 29 juin 1808 : Jean de Dieu Soult, duc de Dalmatie
- 2 juillet 1808 : Bon Adrien Jannot de Moncey, duc de Conegliano
- 2 juillet 1808 : Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier, duc de Trévise
- 10 septembre 1808 : Claude Victor Perrin dit Victor, duc de Bellune
- 9 décembre 1808 : Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald, duc de Tarente
- 15 janvier 1809 : Jean Andoche Junot, duc d'Abrantès
- 28 mai 1809 : Jean Baptiste Bessières, duc d'Istrie
- 15 août 1809 : Joseph Fouché, duc d'Otrante
- 15 août 1809 : Jean-Baptiste de Nompère de Champagny, duc de Cadore
- 15 août 1809 : Henri-Jacques-Guillaume Clarke, duc de Feltre
- 15 août 1809 : Martin Michel Charles Gaudin, duc de Gaëte
- 15 août 1809 : Claude-Ambroise Régnier, duc de Massa
- 15 septembre 1809 : Hugues-Bernard Maret, duc de Bassano
- 28 février 1810 : Antonio Litta, duc
- 14 avril 1810 : Emeric Joseph Heribert Dalberg, duc de Dalberg
- 14 avril 1810 : Nicolas Charles Oudinot, duc de Reggio
- 24 janvier 1812 : Louis-Gabriel Suchet, duc d'Albufera
- 28 avril 1813 : Denis Decrés, duc
- 21 juin 1815 : Jean-Baptiste Girard, duc de Ligny
Comtes
Les sénateurs, les ministres et les archevêques sont comtes. Le titre se porte devant le nom. Pour qu'il devienne héréditaire, il faut que son titulaire justifie d'un revenu annuel minimum de 30 000 francs. Les comtes d'Empire sont environ quatre cents, parmi lesquels :
Les comtes ajoutent sur leur blason un franc-quartier ou un franc-canton d'azur, différent selon leur fonction :
- Sénateurs : chargé d'un miroir d'or où se mire un serpent d'argent
- Archevèques : à une croix pattée d'or
- Militaires : chargé d'une épée haute d'argent, garnie d'or
- Ministres : chargé d'une tête de lion arrachée d'or
- Conseillers d'état : échiqueté d'or et d'azur
- Présidents du Corps Législatif : chargé des tables de la loi d'or
- Officiers de la Maison de l'Empereur : chargé d'un portique ouvert, surmonté d'un fronton d'or, accompagné des lettres DA (Domus Altissima) du même
- Officiers de la Maison des Princes : chargé d'un portique ouvert, surmonté de d'un fronton d'or, accompagné en cœur des lettres DJ (Domus Julii) du même
- Ministres employés à l'extérieur : chargé d'une tête de lion arrachée d'argent
- Préfets : chargé d'une muraille crénelée d'or, surmontée d'une branche de chêne du même
- Maires : chargé d'une muraille crénelée d'or
- Présidents de collège électoral : chargé de trois fusées d'or, posées en fasce
- Membres de collège électoral : chargé d'une branche de chêne d'or, posée en bande
- Propriétaires (comtes n'entrant pas dans une des catégories précédentes) : à un épi de blé d'or, posé en pal
- André Joseph Abrial, ministre
- Jean-Pierre Bachasson, comte de Montalivet, ministre
- Louis Baraguey d'Hilliers, général
- François de Barbé-Marbois, ministre
- Claude Louis Berthollet, chimiste
- Henri Gatien Bertrand, général
- Félix Julien Jean Bigot de Préameneu, ministre
- François-Antoine de Boissy d'Anglas, homme politique
- Louis Antoine de Bougainville, navigateur
- Antoine Jacques Claude Joseph Boulay de la Meurthe, homme politique
- Pierre-Jean-Georges Cabanis, médecin
- Marie François Auguste de Caffarelli du Falga, général
- Pierre Cambronne, général
- Lazare Carnot, ministre
- Étienne Marie Antoine Champion de Nansouty, général
- Jean-Antoine-Claude Chaptal, ministre
- Bertrand Clauzel, général
- Dominique Clément de Ris, sénateur
- Jean-Baptiste Collin de Sussy, ministre
- Emmanuel Crétet, ministre
- Philibert-Jean-Baptiste-François Curial, général
- Pierre-Antoine-Noël Bruno Daru, ministre
- Jean-François-Aimé Dejean, ministre
- Charles-Marie-Robert Descorches de Sainte-Croix, général
- Jean Marie Pierre Dorsenne, général
- Jean-Baptiste Drouet d'Erlon, général
- Antoine Drouot, général
- Pierre-Roger Ducos, dit Roger-Ducos, troisième consul puis sénateur
- Jean-Baptiste Eblé, général
- Rémy Joseph Isidore Exelmans, général
- Jean-Pierre Louis de Fontanes
- Antoine François Fourcroy, médecin
- Honoré Joseph Antoine Ganteaume, amiral
- Emmanuel de Grouchy, maréchal
- Charles-Étienne Gudin, général
- Joseph Léopold Sigisbert Hugo, (titré en Espagne) général
- Pierre-Augustin Hulin, général
- Charles-Angélique-François Huchet de La Bédoyère, général
- Bernard Germain de Lacépède, zoologiste et homme politique
- Jean-Girard Lacuée, ministre
- Joseph-Louis Lagrange, mathématicien
- Pierre-Simon Laplace, mathématicien
- Jean-Antoine Baston de La Riboisière, général
- Antoine Charles Louis de Lasalle, général
- Emmanuel de Las Cases, historien
- Marie-Victor-Nicolas de Fay de La Tour-Maubourg, général
- Antoine-Marie Chamans de Lavalette
- Jacques Alexandre Law de Lauriston, général
- Louis-Vincent-Joseph Le Blond de Saint-Hilaire, général
- Charles Lefebvre-Desnouettes, général
- Louis-Joseph-Narcisse Marchand, premier valet
- Philippe Antoine Merlin de Douai - Juriste et homme politique
- Mathieu Molé, ministre
- Gabriel Jean Joseph Molitor, général
- Nicolas François Mollien, ministre
- Gaspard Monge, comte de Péluse, mathématicien
- Charles-Antoine-Louis-Alexis Morand, général
- Georges Mouton, comte de Lobau, général
- Michel Ordener, général
- Louis-Guillaume Otto, comte de Mosloy, sous-secrétaire d'État
- Catherine-Dominique de Pérignon, maréchal
- Jean Rapp, général
- Pierre-François Réal, policier
- Michel Louis Étienne Regnaud de Saint-Jean-d’Angély, ministre d'État
- Honoré-Charles-Michel-Joseph Reille, général
- Pierre Riel de Beurnonville, général et ambassadeur
- Horace-François-Bastien Sébastiani de la Porta, général
- Philippe-Paul de Ségur, général
- Jean Mathieu Philibert Sérurier, maréchal
- Emmanuel-Joseph Sieyès, sénateur, second consul
- Dominique-Joseph René Vandamme, général
- Charles-Henri Verhuell, vice-amiral
- Alessandro Volta, physicien
- Jean-Guillaume de Winter, général et vice-amiral
Barons
Les maires des grandes villes et les évêques sont barons, ainsi qu'un grand nombre de généraux. Ils doivent justifier d'un revenu annuel minimum de 15 000 francs. La noblesse d'Empire compte plus de mille barons. Le titre se porte devant le nom.
Les barons ajoutent sur leur blason un franc-quartier ou un franc-canton sénestre de gueules différent selon leur fonction :
- Evèques : à une croix alésée d'or
- Militaires : à une épée haute d'argent
- Ministres employés à l'extérieur : chargé d'une tête de lion arrachée d'argent
- Jurisconsultes : échiqueté de gueules et d'or
- Officiers de la Maison de l'Empereur : chargé d'un portique ouvert, surmonté d'un fronton d'argent, accompagné des lettres DA (Domus Altissima) du même
- Officiers de la Maison des Princes : chargé d'un portique ouvert, surmonté d'un fronton d'argent, accompagné en cœur des lettres DJ (Domus Julii) du même
- Préfets : chargé d'une muraille crénelée d'argent, surmontée d'une branche de chêne du même
- Sous-préfets : chargé d'une muraille non-crénelée d'argent, surmontée d'un rameau d'olivier du même
- Maires : chargé d'une muraille crénelée d'argent
- Présidents ou Procureurs généraux de la Cour de Cassation : chargé d'une balance d'argent
- Conseillers en Cour impériale : chargé d'une balance d'argent, nouée de sable
- Présidents ou Procureurs généraux en Cour impériale : chargé d'une toque de sable, retroussée d'hermine
- Officiers de Santé attachés aux Armées : chargé d'une épée d'argent, posée en barre, la pointe vers le bas
- Présidents de collège électoral : chargé de trois fusées d'argent, posées en fasce
- Membres de collège électoral : chargé d'une branche de chêne d'argent, posée en bande
- Tirés des Corps Savants : chargé d'une palme d'argent, posée en bande
- Propriétaires (comtes n'entrant pas dans une des catégories précédentes) : chargé d'un épi d'argent
- Louis Albert Guislain Bacler d'Albe, officier cartographe et peintre
- Louis Pierre Édouard Bignon, sous-secrétaire d'État
- Edme Joachim Bourdois de La Motte, Premier médecin du roi de Rome
- Marc Antoine Bourdon de Vatry, préfet, ministre de la Marine sous le Consulat
- Alexis Boyer, chirurgien
- Jean-Nicolas Corvisart des Marets, Premier Médecin de l'Empereur
- Julien-Marie Cosmao-Kerjulien, amiral
- Louis Costaz, mathématicien et géographe
- Yrieix-Pierre Daumesnil, général
- Jules-Paul-Benjamin Delessert, industriel
- Dominique Vivant Denon, directeur du Louvre
- René-Nicolas Dufriche Desgenettes, médecin
- Jean-Baptiste-Joseph Fourier, mathématicien
- François Fournier-Sarlovèze, général
- Gaspard Gourgaud, aide de camp de Napoléon
- Nicolas Heurteloup, chirurgien en chef de la Grande Armée
- Jean-Baptiste Auguste Marie Jamin, général
- Antoine-Henri Jomini, général
- Dominique-Jean Larrey, chirurgien
- François Lallemand, général
- Louis-François Lejeune, général et peintre
- Jean-Baptiste Antoine Marcellin de Marbot, général
- Jacob-François Marulaz, général
- Pierre-François Percy, chirurgien
- Karl Friedrich Reinhard, Ministre des Relations extérieures puis ambassadeur
- Alexandre-Urbain Yvan, chirurgien de Napoléon
Chevaliers
Ils doivent justifier d'un revenu annuel minimum de 3 000 francs et le majorat n'est pas obligatoire pour rendre le titre héréditaire. Il se porte devant le nom. Autour de mille cinq cents chevaliers ont été nommés au cours du règne de Napoléon.
Les chevaliers ajoutent sur leur blason une pièce honorable différent selon leur nature :
- Légionnaires : de gueules chargée d'une croix d'argent à cinq doubles branches, sans ruban, ni couronne
- Non-légionnaires : de gueules chargée d'un anneau d'argent
- De l'ordre de la Réunion : d'azur chargée d'une étoile à douze rais d'or
- Pierre-Augustin Berthemy, général du royaume de Naples
- Jean-Anthelme Brillat-Savarin, philosophe
- Charles-Louis Cadet de Gassicourt, pharmacien
- Georges Cuvier, zoologiste
- Nicolas Dalayrac, musicien
- Jacques Louis David, peintre
- Jean-Antoine Houdon, sculpteur
- Philippe Jean Pelletan, médecin
- Antoine Portal, médecin
- Etienne Geoffroy Saint-Hilaire, zoologiste
- Jean Joseph Sue fils, médecin